1er Mai – Une France déboussolée …
Un peu plus de 200 personnes ont défendu les conquêtes sociales contre les politiques libérales. Mais force est de constater qu’à 6 jours du second tour de l’élection présidentielle, les syndicats n’ont pas réussi à faire ce 1er mai unis !
La lutte contre l’extrême droite n’a pas eu raison de la désunion syndicale. FO rassemblait ses militants à Épinal, la CGT, FSU et Solidaires à Saint-Dié ! Les dirigeants des principales organisations syndicales n’ont pas réussi à surmonter leurs divergences pour s’unir contre le FN, comme en 2002 et c’est inquiétant ! La Gauche est fracturée sur le dialogue social. Mais ces conflits sous-jacents lassent les citoyens, fragilisent les partis et ouvrent la voie à l’extrême droite.
Aujourd’hui, plus que jamais !
Aujourd’hui plus que jamais, dans un contexte ultra libéraliste, au nom de l’intersyndicale, la CGT défend les conquêtes sociales chèrement acquises. Elle fait un travail de fond dans les entreprises pour gagner en progrès social. Pour cette organisation, pas question de régresser en laissant piétiner ces droits au prétexte de flexibilité et compétitivité !
Combattre l’extrême droite à tout prix
Mais il y a aujourd’hui une autre menace pour les travailleurs. Le prochain tour oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen. “Il faut combattre l’extrême droite. Il faut lui faire barrage par tous les moyens, martèlent les militants. Rien dans le programme économique et social de Marine Le Pen n’est en faveur des ouvriers ! Ceux qui croiraient avoir trouvé une alternative se trompent ! ”
Pas une voix ne doit aller au Front National !
C’est important de nous affirmer et de mener ce combat au quotidien. Nous formons nos délégués syndicaux à initier le débat avec les ouvriers”. Le risque serait que les citoyens désarçonnés par un choix contraint n’aille pas voter. “Le droit salarial serait encore bien plus malmené, qu’en ce moment. Il faut provoquer un choc de conscience entre les 2 tours ! On combattra encore et encore, dès demain, dans les boites, dans la rue, mais là, il est clair que pas une voix ne doit aller au front national !“.
Les travailleurs ont refusé la loi travail
“La discussion a été compliquée avec certaines organisations, mais dès demain, nous devons constituer un front commun solide. Nous avons lutté ensemble contre la loi du travail. Cette base commune existe. Les travailleurs ont refusé par leur mobilisation massive, la détérioration et la précarisation de leurs conditions de travail. Il faut poursuivre la lutte pour une amélioration”, poursuit Delphine Rouxel pour la CGT.
De meilleures conditions de travail
La CGT revendique un SMIC à 1800 €. Elle veut améliorer l’équilibre entre la vie professionnelle et de la vie privée et l’établissement de la durée légale à 32h. “Toutes ces propositions sont réalisables si on établit un rapport de force conséquent qui nous permettent de peser sur les décisions”. Pour l’Intersyndicale, l’UDCGT invite l’ensemble des salariés et les retraités porteurs de ces valeurs sociales à les rejoindre dans l’action.
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