Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.

Agriculture – Les aides ne suffisent pas, il faut des prix !

Le plan d’urgence présenté mercredi en Conseil des ministres prévoit 100 millions d’euros d’allègement de charges et 500 millions d’euros de report, pour aider les agriculteurs. Mais  les agriculteurs ne demandent pas la charité, juste un prix pour leur travail ! Ils bloquaient les approvisionnements des laiteries Vosgiennes ce matin vers 6h.

Entre reports et allègements sociaux ou fiscaux, l’effort de l’État devrait s’élever à 600 millions d’euros. “Un dispositif de la BPI de garantie bancaire pour le renforcement de la trésorerie sera mobilisé pour les éleveurs, pour garantir jusqu’à 500 millions de crédits bancaires”, a annoncé hier le Ministre, Stéphane Le Foll.

Une aide, c’est ponctuel, le problème reste entier

Mais les agriculteurs ne veulent “en” reprendre pour 10 ans ! Comment pourront-ils s’en sortir avec des remboursements qui s’étalent, de nouvelles dépenses obligatoires et des prix qui ne couvrent toujours pas les frais ? Ce matin, ils poursuivaient leurs actions, parce qu’ils veulent des prix qui leur permettent juste de vivre. Une aide c’est bien, mais c’est repousser le problème !

Les grandes surfaces ont diminué les volumes français achetés

Les grandes surfaces ont augmenté certains prix, mais elles ont diminué de 20% les volumes pour acheter plus à l’export (de 40% à 60%). Les éleveurs acculés parce qu’ils ne peuvent plus acheter le semi remorque de complément d’alimentation pour leurs bêtes, renégocient leur prêt sur 10 ans, mais ça ne résout rien, puisque le prix du lait ou  de la viande, ne couvre pas ses frais de production”, explique Yoann Barbe, secrétaire des jeunes agriculteurs.

Juste des prix rémunérateurs !

Le gouvernement annonce également que dix millions d’€ seront engagés pour promouvoir les produits français à l’étranger et encourager les exportations. Un plus pour les manifestants, mais ce n’est pas le coeur du problème. Il leur faut un prix rémunérateur pour pouvoir continuer à produire “et ce n’est toujours pas le cas !”, déplorent-ils. La colère monte avec les difficultés. “Certains n’ont plus rien à perdre et ça, c’est dangereux …”, préviennent-ils.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page