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Anglemont – Janès Bois et Janès Timber : de la grume au produit fini

Aujourd’hui, la sous-préfète de Neufchâteau, Marie-Claude Lambert, visitait la scierie Janès Bois et sa petite soeur Janès Timber née en 2002 et spécialisée dans la 2e transformation, dans le cadre de la mission bois. Les 2 sociétés Janès traitent le hêtre de la grume au produit fini. Elles assurent toutes les étapes de la transformation de la scierie au magasin.

Janès Bois et Janès Timber sont des entreprises familiales tenues par les 2 frères Thierry et Pascal Janès.

Diversifier pour résister

“Lors de la crise de 2008, l’entreprise a perdu 30% de son chiffre d’affaires, il a fallu se diversifier pour résister“, explique Thierry Janès. Aujourd’hui, il a investi toutes les étapes de transformations et depuis un an et demi, il vend les produits du bois dans un magasin d’usine “made in France”. Le chiffre d’affaires a regagné son niveau d’avant 2008. “Il aura fallu 7 ans !”.

L’avenir est dans l’économie circulaire

Aujourd’hui, Janès Bois transforme 4 à 5 semi-remorques de grumes chaque jour et rencontre depuis 5 ans, de sérieuses difficultés dans l’approvisionnement en bois. “Les collectivités ne favorisent pas forcément les scieries locales, remarque le chef d’entreprise. On est souvent en rupture de matière première. Mais les communes devraient comprendre qu’en privilégiant le local, elles font vivre leur canton et maintiennent une dynamique sur leur secteur”. Il pense que l’avenir est dans l’économie circulaire.

Spécialisé dans le hêtre

Au départ, l’entreprise transformait divers feuillus, mais elle a choisi de se spécialiser dans le hêtre. “Pour être compétitif, il faut être un spécialiste dans son métier, explique Thierry Janès. Nous avons choisi de nous concentrer sur une essence, le hêtre? C’est une essence qui se travaille merveilleusement bien !”. Ces 100 à 120m3 de grumes sont pré-triés puis 50% passent pour être transformés en planches et bois noble pour les ébénisteries, l’agencement … et 50% sert à faire des produits d’emballage et des chevrons en direction des gros industriels comme Arcelor, Saint Gobain…

L’oeil de l’opérateur

Un seul mot d’ordre : la qualité ! Tout repose sur l’oeil de l’opérateur. 70% part à l’export essentiellement en Europe et au Maghreb. “Une infime partie va en Asie et au Viet-Nam, mais ça rste marginal“, complète Thierry Janès. Les déchets représentent 50% des grumes chaque jour. “Nous avons la chance d’avoir tout près l’entreprise Egger à Rambervillers. Nous sommes son plus gros client.

Petites séries et sur mesure

Dans le 2e bâtiment, se trouve l’atelier palette de fabrication artisanale. Les palettes sont faites de panneaux d’agglomérés et de chevrons. “Nous sommes spécialistes des petites séries et du sur mesure pour les industriels comme Clairefontaine et des palettes spécifiques avec usinage”, poursuit le chef d’entreprise.

Valoriser les 3e et 4e choix

La société soeur Janès Timber travaille dans un 3e atelier sur l’arrière, à la valorisation des bois de 3e et 4e choix, pour les menuiseries, les artisans et les particuliers qui bricolent. “Les gens ne veulent pas des produits Ikea, ils veulent du massif mais à leur mesure”.  Les artisans locaux achètent leur bois chez Janès Timber, le transforment et remettent les produits finis en vente à la boutique.

3e génération et 20 salariés

La scierie est née avec le grand-père Joseph venu de Croatie en 1949, pour travailler à la reconstruction des villes et villages des Vosges, qui a commercialisé des traverses de chemins de fer avant de créer le site actuel. Thierry et Pascal Janès sont la 3e génération qui font évoluer l’entreprise. Aujourd’hui, les 2 sociétés assurent la chaîne des transformations et comptent 20 salariés.

Développer le tourisme industriel

La boutique des bois complètent la fabrication par un magasin, qui proposent des produits issus du bois, made in Vosges ou made in France. La prochaine étape sera le développement du tourisme industriel. Une manière de partager le savoir faire local et des métiers du bois. Mais Thierry Janès touche du bois pour que les élus jouent la carte du local et y croient dur comme  fer !

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