Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Culture

Art numérique – Un festival noir

Une édition qui s’achève marquée par l’empreinte sombre d’une société en crise. Des thèmes très forts, très durs, avec quelques belles évasions. Le tout au Ciné Palace !

« Nous avons gagné en qualité de projection, avec une grande image très lumineuse, un très bon son, se félicite Christine Mathon, présidente du Festival. Les auteurs étaient enchantés du changement ». Pour les organisateurs, c’est une formidable avancée technologique, mais c’est surtout une reconnaissance et une entrée dans l’univers du film. Le lieu se prête également aux expositions. 60 photos issues des diaporamas précédents sont venues compléter cette manifestation.

Alors rêver peut-être … à la 52e édition ?

Cette année, les auteurs n’ont pas trop rêvé. « Ils ont plutôt dénoncé le mensonge, constate Denis Quélever, un des 5 jurys. C’est une année noire, reflet des problématiques de notre époque. Ce sont des œuvres qui dégagent beaucoup d’émotions, de profondeur ».

Des sujets sensibles, des faits de société : « Ca prend aux tripes », avoue la présidente.

Un regret pour Denis Quélever : « L’humour est le parent pauvre, et c’est dommage». Il avait envie d’un peu de légèreté.

Un festival égal à lui-même

Denis Quelever

« Le festival d’Epinal est égal à lui-même », poursuit-il.

Une très belle qualité d’images, de l’excellence, de l’esthétisme, mais un festival qui se cherche encore. Engoncé dans une culture traditionnelle de l’image, il a du mal à prendre son envol vers des productions plus innovantes.

« Ça ronronne un peu, reconnaît Denis Quélever. Les productions s’appuient sur des valeurs sûres, d’où un certain classicisme alors qu’ailleurs, l’audiovisuel fourmille, bouge énormément. La vidéo entre en scène avec ses forces et ses freins. On aurait envie d’être plus surpris. Cette édition reste un peu conventionnelle. Epinal est un festival bien ancré, où l’image traditionnelle a du poids. Le virage s’effectue en douceur. Mais les moyens numériques vont changer les choses. Aujourd’hui, les jeunes font du diaporama sans le savoir. Ça va forcément évoluer !».

Cette année, pas de jury jeunes, faute de disponibilité.

En attendant les futurs engagements, 28 prix ont récompensé les meilleures productions parmi les 69 en compétition. Une reconnaissance qui soulève bien des espoirs pour les auteurs, d’autant plus que la création d’un catalogue sur internet pourrait en booster la diffusion.

B.Boulay

Journaliste, c'est mon job ! J'aime les rencontres qu'il suscite, la diversité des milieux où il nous mène, les enjeux qu'il explore. J'apprécie le jeu de fil de fériste de l'éthique, qui parfois nous complique bien la vie... Après plus de 15 ans d’actualités locales, ACTU 88 est né. L’essentiel en toute simplicité. ACTU 88, c’est un journal indépendant, une aventure, un regard. C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui donnent du sens à des projets. C’est la vie d’un territoire face aux enjeux de l’avenir. Faites-en un favori et contactez-moi ! ACTU 88 sera ce que vous en ferez ...

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page