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EconomieSociété

BIHR : En sursis jusqu’au 31 janvier …

Ils  étaient là ce matin malgré la neige ! Une centaine de salariés de l’entreprise Bihr manifestait ce matin pour marquer leur volonté de sauver leurs emplois et leur activité. Le tribunal leur a accordé un sursis jusqu’au 31 janvier, date jusqu’à laquelle la direction peut assurer les salaires.

 

« Nous ne voulons pas être chômeurs ! Nous voulons travailler ! Soutenez une des dernières entreprise de France en ficellerie et une des dernières entreprises du canton », disait leur tract, appelant les habitants d’Uriménil et des communes voisines à les soutenir.

Pour l’instant, ils ont gagné 15 jours !

S’engager oui mais pourquoi ?

Jeudi, Marie-Madeleine Maucourt, directrice régionale de l’Union des SCOP, devrait venir présenter ce qu’est un projet de SCOP, comment se passe une reprise dans ce cadre car les salariés ne connaissent pas ce dispositif et ne peuvent pas se positionner. S’ils sont d’accord pour poursuivre leur activité, ils ne sont pas sûrs de pouvoir s’engager dans un projet de SCOP.

SCOP ou pas SCOP ?

La réunion de jeudi devrait déjà permettre de lever le voile sur le statut des sociétés coopérative de production. Les salariés pourront alors choisir s’ils sont prêts ou non à s’engager.

Le futur projet portera essentiellement sur les feuillards et pourraient concerner une quarantaine de personnes.

Pas de stocks

Les salariés sont inquiets car ils n’ont pas fait de stocks, faute d’en avoir les moyens. « D’habitude, nous fabriquons notre stock de corde de novembre à mars pour des commandes qui arrivent au printemps, mais là, nous n’avons pas de stocks, nous risquons de perdre nos clients ». Une interrogation pour la poursuite de l’activité… s’il doit y avoir reprise.

Projet du Nord ?

Il se dit aussi qu’un gros client du Nord pourrait être intéressé par l’activité des feuillards. Mais il n’était pas encore question d’une offre de reprise.

Les salariés voudraient bien que ces 15 jours restants permettent d’éclaircir ces hypothèses.

 

B.Boulay

Journaliste, c'est mon job ! J'aime les rencontres qu'il suscite, la diversité des milieux où il nous mène, les enjeux qu'il explore. J'apprécie le jeu de fil de fériste de l'éthique, qui parfois nous complique bien la vie... Après plus de 15 ans d’actualités locales, ACTU 88 est né. L’essentiel en toute simplicité. ACTU 88, c’est un journal indépendant, une aventure, un regard. C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui donnent du sens à des projets. C’est la vie d’un territoire face aux enjeux de l’avenir. Faites-en un favori et contactez-moi ! ACTU 88 sera ce que vous en ferez ...

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