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Bleus et rouges font équipe pour le sauvetage en montagne

Lundi, le préfet, Gilbert Payet, présentait à Xonrupt-Longemer, le nouveau plan ORSEC-Montagne, qui crée des binômes gendarmerie-sapeurs-pompiers, pour intervenir avec plus d’efficacité et de cohérence. Démonstration en réel.

 Désormais pour le secours en montagne, l’engagement sera commun. Les équipes seront composées de 2 gendarmes du Peloton de Gendarmerie de Montagne et 2 sapeurs-pompiers du Groupement d’intervention en milieu périlleux.

Le préfet aux commandes

Le préfet a arrêté avec le groupement de gendarmerie et le SDIS, une liste de 12 gendarmes spécialement formés, dont 7 peuvent prendre un commandement et  40 sapeurs-pompiers, dont 12 sont aptes à diriger les opérations.

Dès que plusieurs communes sont concernées ou que les secours demandent des moyens exceptionnels, le préfet prend la direction des opérations.

Evaluation de situation commune

Démonstration ce lundi sur le site du saut des cuves. Une quarantaine de gendarmes et sapeurs pompiers sont équipés et prêts à intervenir. Ils vont devoir porter secours à une personne ayant fait une chute d’une paroi rocheuse.

Les chefs d’opération, le lieutenant Frédéric Martinez du groupement de gendarmerie de montagne et le capitaine Denis Martin, du SDIS, sont équipés d’un bipeur (Récepteurs Individuels d’Appels Sélectifs).

Pertinence et moyens ciblés

Dès que l’alerte retentit, ils attendent le détail de la situation donnée par radio par le  CODIS  et font ensemble une première évaluation de situation pour décider des moyens à engager.

« Au niveau de la radio, il y a une fusion des réceptions, précise le colonel Hugues Deregnaucourt, commandant du SDIS. Le programme de formation et les exercices deux fois par mois, seront communs. On y gagne en temps. On évite la surabondance de moyens dispersés. On gagne en pertinence. Auparavant, on envoyait beaucoup de monde très vite, maintenant les moyens sont parfaitement ciblés ».

Efficacité

La compétition s’efface pour gagner en efficacité, comme le  fait remarquer le Colonel Gilles Martin, commandant du groupement de gendarmerie des Vosges et tout le monde y gagne.

 

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