Canoë- Kayak -Le duo Klauss-Péché à la conquête du titre de champions du monde

La coupe du monde, c’était pour montrer qu’il fallait compter avec eux, mais cette saison, Gauthier Klauss et Mathieu Péché C2 du GESN visent le titre de champions du monde, à Prague les 13, 14 et 15 septembre sur une course.

Gauthier Klauss et Mathieu Péché ont vécu l’année dernière leurs 1ers Jeux olympiques. Ils préparent aujourd’hui les JO de Rio en 2016. « Ils ont dû manager la technique et vivre l’aventure, analyse Thierry Saïdi, leur entraineur.  Accepter de décélérer dans une telle situation, c’est quasiment impossible. Pour le slalom, on est dans l’incertitude permanente en eaux vives”.

De plus en plus créatifs

“A ce niveau, poursuit-il, il faut pouvoir inventer la figure qu’on ne peut pas apprendre en club et qui fera la différence. Ils sont jeunes et ils progressent. Ils maitrisent de mieux en mieux leur vie d’athlète et sont capables de gérer le petit détail déterminant ». Pour leur entraineur, pas de doute, ils ont perfectionné leur apprentissage, aujourd’hui, ils doivent être créatifs. « Les vainqueurs sont créatifs !», affirme le coach.

2e point fort, leur synchronisation d’équipe

« Ils sont 2, mais ils sont 1,  se réjouit-il, fier de ses poulains. Ils comprennent en même temps ce qu’il faut faire, ils sont synchros sans se consulter, c’est de la magie ! ».

Leur point faible en 2013, est une préparation physique un peu moins intense cet hiver et l’enchainement des courses dans la coupe du monde.

Marquer leur présence

Ils l’ont voulu, mais c’est 5 courses intensives dans lesquelles ils ont tout donné. Quand ils y vont, ils le font à fond et s’efforcent de maîtriser le petit détail qui fait la différence. Ils en ont gagné 3 et ont remporté le classement général. Une bonne expérience qui les place comme des adversaires présents avec qui il faut compter ! mais qui a l’inconvénient de ne pas trop les laisser souffler.

Gagner 1 championnat du monde sur les 3 d’ici 2016

Ils n’auront que quelques jours de récupération avant de partir jouer leur va tout à Prague. « Ils ne s’accordent pas le droit à l’erreur, relève Thierry Saïdi. Moi, je me projette déjà aux JO de 2016. Il y a 3 championnats du monde d’ici là, il faut qu’ils en gagnent au moins un ! ».

Si la déception des JO 2012 ne s’efface pas, la page est tournée. « Ce fut une grosse déception, défend leur coach, mais c’étaient leurs 1ers jeux. Il faut s’en servir pour la préparation des prochains jeux ».

“Valider  ce qu’on a travaillé”

2013 est une année de récupération et d’occupation du terrain. « On avait juste besoin de se remettre dans le bateau », confient les « Klapé » comme on les surnomme. « Ils valident ce qu’on a travaillé », complète leur entraineur.

Encore « les boules » pour cette 4e place au championnat d’Europe. « La confiance, ça se construit sur rien, dès qu’on peut prendre l’ascendant, on le fait ! », assure Gauthier Klauss.

Tout se joue dans l’orfèvrerie

A Augsbourg, ils ont tenté une figure que personne n’avait osé. « Ca passait, on gagnait, ça ne passait pas, on retravaillait ». C’est passé ! « On est modeste, commentent-ils. On sait que les adversaires sont excellents. On n’a pas de marge de manœuvre. Il faut aller vite et tout se joue dans l’orfèvrerie ».

L’avenir devant eux

Thierry Saîdi parie sur leur jeunesse. Les autres bateaux sont expérimentés. Ils ont l’avantage d’être jeunes et d’avoir l’avenir devant eux. Et cette année, la pression est une bonne pression qui dynamise sans écraser.

Cet hiver, ils feront divers sport pour maintenir une musculature de compétition adaptée, puis dès Février, ce sera Dubaï et Sydney.

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