C’est show à la Souris verte !

L’escargot to show s’est rappelé au bon souvenir du public ce vendredi pour l’inauguration de la Souris verte. Il pleuvait sur Épinal. suffisamment pour donner envie de se réfugier à la nouvelle salle de musique actuelle, où Winston McAnuff & Fixi envoie du rythme, une énergie festive et la sensualité des Pays du Sud. Go !

Ca y est, la Souris verte est testée. Le concert de CharlÉlie Couture a validé les performances de la SMAC (salle de musique actuelle). Pas de plaintes des voisins, le son est bien absorbé par les murs et résonne uniquement à l’intérieur.

Challenge gagné !

Fierté de la ville d’Épinal et de la Communauté d’agglomération, le challenge est gagné. La ville et l’architecte Claude Valentin, ont réussi le pari “de faire d’un lieu étriqué, un espace ouvert de rencontres autour de l’art et les musiques actuelles” comme le remarque Gilbert Payet, préfet des Vosges. “Des boites dans les boites“, comme se plait à dire le maire Michel Heinrich, qui a porté ce projet contre la fronde des inquiets.

Un espace qui vit autour de la création

La communauté d’agglomération offre aujourd’hui cet espace à tous les amateurs de musiques actuelles ! Les musiciens pourront s’y entrainer et faire “péter” les décibels sans risquer le procès, mais ils côtoieront dans cet espace, les professionnels en concert, les agents et tous ces gens qui produisent la musique. Ils y trouveront également un public de passionnés et la convivialité d’un espace qui vit autour de la création.

Place aux groupes amateurs !

“Les groupes amateurs y ont tout à fait leur place“, insiste Michel Heinrich. Ce n’est pas un lieu réservé aux professionnels, mais plutôt un espace de phosphorescence et de rencontres. Il ne manque à Scène Vosges en charge du projet que le label de scène nationale.

A quand le label Scène nationale ?

Je profite de l’occasion pour demander que le travail réalisé à Épinal soit reconnu à juste titre par l’État en donnant à Scène Vosges  ce label que nous attendons depuis des années. Là où Scène Vosges perçoit 30 000€ de l’État, les 3 autres scènes nationales reçoivent 500 000€ !  Cette situation qui perdure depuis 7 ans, est d’une iniquité territoriale insupportable“.

Un réseau

Un équipement fonctionnel, esthétique et convivial. “C’est un trait d’union entre la vie de tous les jours, la création, l’innovation. La Souris verte marque une mutation d’envergure, qui porte les populations vosgiennes vers les différentes formes d’art, se réjouit Jean-Pierre Moinaux. Notre société a besoin de créativité. Et cet espace a un rayonnement local qui se raccroche à un réseau.

De l’audace pour le faire vivre

“Un équipement structurant qui a un rôle intégrateur” salue encore le préfet. Mais le plus dur reste à faire. Il va falloir le faire vivre ! “Il faut beaucoup d’énergie, un moral d’acier, de l’audace dans la programmation et dans le modèle de gestion“, conclut Jacques Renard, directeur du Centre national de variétés, jazz et chansons.

Mets de l’huile !

Une souris verte pleine de fraicheur, pour Christian Poncelet, mais surtout plein de promesses. Mets de l’huile et go to show !

 

 

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