Daniel Gremillet s’inquiète du risque de voir supprimer les arrêts TGV dans les villes moyennes avec la mission Spinetta.
« Avec le lancement de la mission Spinetta, l’État veut se doter d’une stratégie globale pour refonder son modèle ferroviaire. Mais il laisse ouvert la possibilité de supprimer des arrêts TGV dans les villes moyennes, explique Daniel Gremillet, Sénateur des Vosges, Conseiller régional Grand Est. Une telle stratégie serait une véritable insulte pour les territoires»
Un outil d’aménagement
Le TGV est un véritable outil d’aménagement du territoire, il ne doit pas desservir que les métropoles. “Il contribue à l’attractivité économique de toutes les villes desservies. Je ne peux pas imaginer que le monde rural puisse être sacrifié», défend Daniel Gremillet.
Les régions ont payé !
L’élu tient à rappeler que la LGV Est a constitué la première opération d’envergure lancée par RFF. De nombreuses collectivités dont l’ex-Région Lorraine, l’ex-région Champagne-Ardenne, l’ex-région Alsace, les départements et le département des Vosges ont cofinancé l’aménagement du réseau classique permettant le passage du TGV pour assurer la desserte directe de 16 villes non situées sur la ligne à grande vitesse.
Pour la desserte de 16 villes
«Je rappelle que l’ex-Région Lorraine a contribué à hauteur de 6,5 % lors de la première phase et à hauteur de 5,99 % lors de la seconde phase d’aménagement respectivement de 3 125 millions d’euros et de 2 010 millions d’euros, l’ex région Champagne-Ardenne pour un montant de 1,35 % sur chacune des deux phases, enfin l’ex-région Alsace respectivement pour 4,51 % et 4,76 %».
Maintenir un service performant
«Dans la perspective de l’ouverture au marché de la concurrence en 2020 pour les TGV et en 2023 pour le TER, il nous appartient de maintenir dans notre pays, un service public performant pour les usagers tout en veillant à un aménagement équilibré du territoire».
