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Démantèlement d’un important réseau de trafic de stupéfiants

Après une enquête de 6 mois, un des plus importants réseaux de trafic de stupéfiants sur l’Est vient d’être démantelé. 18 personnes ont été interpellées lors d’une opération simultanée sur plusieurs villes, Chantraine, Mirecourt, Nancy et Metz. 11 ont été mises en cause.

Tout a commencé par l’interpellation d’un toxicomane à Mirecourt, qui a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à un fournisseur de Nancy, connu des services de police, mais pour lequel il n’y avait pas suffisamment de preuves pour une interpellation.

18 interpellations

Une information judiciaire a été ouverte, et après 6 mois d’investigation, 18 personnes ont été interpellées, 11 ont été mises en examen et 7 placées en détention provisoire.

Des têtes de réseaux

“C’était un trafic extrêmement important, parce qu’il se déroulait non seulement sur les Vosges mais aussi sur la Lorraine, commente le Procureur, Étienne Manteaux. Ces interpellations font tomber de gros récidivistes déjà condamnés 4 à 5 fois, fournis eux-mêmes par un Messin, repris de justice et tête de réseau pour la Lorraine. C’est la première fois qu’on remonte jusqu’à de gros dealers violents, non consommateurs en partant des Vosges”.

Aux Pays-Bas 2 à 3 fois par semaine

Ces trafiquants ne sont pas des consommateurs comme sur les Vosges, mais des revendeurs qui font du trafic qu’ils organisent, un vrai business. 9kg de cocaïne et d’héroïne ont été saisis, 15 véhicules, des armes de poing et de l’argent. Ces gros dealers nancéens achetaient de la drogue pure par 2 à 3kg seulement, 2 à 3 fois par semaine aux Pays Bas, ce qui explique que les perquisitions n’aient pas permis d’en saisir plus. “On a retrouvé du matériel de coupe, complète Étienne Manteaux, Ils la ramènent pure et la dilue pour la vendre”.

Une agression ou tentative de meurtre ?

Il semble qu’un de ces trafiquants ait recruté un homme de main pour agresser une consommatrice qui essayait de les doubler. Elle a pris une balle de 6 35 dans la gorge, mais la blessure a été superficielle et elle a pu déposer plainte. Deux d’entre eux auront à répondre d’une tentative d’homicide et de vols à main armés.

150 personnels mobilisées

Un coup de filet magistral qui a mobilisé 150 personnes. Les groupes des stupéfiants et les sections recherche étaient engagés sur les Vosges, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle. Les équipes se sont assurés le concours du groupement d’intervention régional et des unités spécialisées. Le GIGN est intervenu pour l’interpellation dans les quartiers sensibles de l’individu qui a fait usage de son arme et du Messin tête de réseau et les équipes cynophiles spécialisées étaient également sur l’opération.

Injonction de soins et prison

La juge Aurélie Valente est chargée de l’affaire, mais le parquet veut entendre adjoindre l’injonction de soins pour les consommateurs à l’arrêt des dealers, pour intervenir plus efficacement, parce que le taux de récidive chez les dealers est énorme ! En attendant, les plus impliqués risquent 20 ans de prison.

 

 

 

 

 

Pour les Vosges, les revendeurs étaient également des consommateurs. En revanche, sur Nancy, l’enquête a mis en cause, deux grossistes, dont l’un est soupçonné d’être l’auteur d’une tentative d’homicide sur un toxicomane nancéen.

Ces derniers se fournissaient auprès de celui qui est présenté comme la tête du réseau, un messin qui effectuait plusieurs fois par semaine des allers-retours en directions des Pays-Bas. Tous sont présentés comme des multirécidivistes bien connus des services de police.

Quelques 150 militaires et fonctionnaires de police ont été mobilisés, mardi 15 septembre pour mener 18 interpellations à Mirecourt, Chantraine, Nancy et Metz.
Au total, 9 kilos d’héroïne ont été saisis, mais également 15 voitures, des armes de poing et des milliers d’€ en numéraire.
Les grossistes nancéens achetaient de l’héroïne pure et disposaient d’un laboratoire pour recouper le produit et tirer un profit plus important de ce trafic de stupéfiants.

Pour ces faits, ils encourent jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle. Ils devraient être jugés au tribunal correctionnel d’Epinal sauf pour l’un des mis en cause qui pourrait être mis en examen pour tentative d’homicide. Dans ce cas, cette autre affaire le conduirait tout droit devant une cour d’assises.

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