Éducation par le sport – Épinal, pris en exemple !

Le 11 mai, les rencontres de l’éducation par le sport avait choisi de s’appuyer sur l’expérience d’Épinal, précurseur dans ce domaine. Les acteurs des villes de Belfort, Grenoble, Voiron, Villefontaine, Vaux-en-Velin, Tremblay, Sevran, Roubaix et Mulhouse, se penche sur ce savoir faire d’Épinal.

La Ville d’Épinal a commencé très tôt à mettre en place des actions, puis des dispositifs d’éducation par le sport. Elle s’est équipée et dispose aujourd’hui d’infractructures performantes. “La ville d’Épinal apparait comme un labo, qui a stabilisé et affirmé son organisation, par un maillage de tous les acteurs du territoire, explique Benjamin Coignet, directeur technique de l’agence Éducation par le sport (Apels), on a voulu en faire un fil conducteur”.

Le terrain d’expérimentation

Épinal qui adhère pour 2 ans à l’association Apels (Éducation par le sport), recevait les autres villes adhérentes. La ville sert de terrain d’expérimentation. Cette rencontre, c’est 2 jours pour comprendre comment la ville fonctionne dans ce domaine, puiser des idées transférables ou à adapter. Les participants étaient accueillis à la Souris verte. Ils ont visité le site d’escalade, le mur en intérieur, Spinaparc, le parcours de kayak, la patinoire et la Halle des sports. Ceux qui le peuvent, iront en novembre voir comment ça se passe au Québec.

Transversalité

L’idée est de comprendre comment à partir d’une volonté politique, la ville a réussi à embarquer les acteurs du terrain, comment les associations s’impliquent et ce qui fait la réussite des projets. Et les projets qui mixent culture et sport, sont le must ! “La Ville est connue pour la qualité, le nombre et la diversité des activités sportives. Le soutien à la vie locale est très marqué et les acteurs sont vraiment impliqués dans la politique sportive. A Épinal, il y a une vraie culture de la transversalité (arrêter de cloisonner par spécialité et travailler interdisciplines)”.

Insertion par le sport

“L’année dernière, nous avions aidé des jeunes qui faisaient du Parkour de manière anarchique, à organiser leur activité, à réfléchir à la sécurité, poursuit Benjamin Coignet. En 2016, nous avons vraiment réorienté la démarche vers l’insertion sociale et professionnelle. Le principe est de donner aux clubs et aux associations sportives, des techniques, pour que ces structures ne rejettent pas les jeunes en rupture ou les jeunes difficiles, mais qu’elles accompagnent les populations vers un développement personnel, un savoir être qui facilitera leur insertion. C’est par le sport, pas dans le sport (métiers du sport)”.

 

 

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