Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.

Épinal – Coup d’envoi des Imaginales !

Ils sont là ! Les auteurs sont arrivés ! Épinal mute. Centre des mondes imaginaires, la ville est emportée pour 4 jours, par la créativité des auteurs et des illustrateurs. Vous les croiserez partout et ils vous parleront avec passion des destins qui s’esquissent, de mythes et de héros. Ce matin, c’étaient Brent Weeks, Kim Newman, Robin Hobb, de Grande Bretagne, Estelle Faye, Stéfan Platteau et Grégory Delaunay qui ouvraient les réjouissances.

Cette année, on se penche sur les mutations. “Alors des mutations ?“, interroge Stéphanie Nicot, directrice du Festival. “Je trouve étrange d’avoir ce type de questions qui m’obligent à analyser ce que j’aborde dans mon travail”, rétorque Kim Newman, anglais. Je m’intéresse au monde, au présent, au passé, au futur. Je mélange tout, je fais une satyre et je travaille les éléments pour créer mon monde”.

Le présent est la conséquence du XIXe siècle

“Je m’intéresse à l’époque victorienne, parce que ce que nous vivons aujourd’hui, est la conséquence de ce qui s’est passé au XIXe siècle”. Et dans son rôle : “J’ai appris que la Grande Bretagne vendait du sang. Je pourrai reprendre ce thème et voir jusqu’où peuvent aller mes personnages”.

Apporter sa touche

Robin Hobb se prend la tête. Le coté vampire n’est pas son univers ! Dans son dernier roman, la fille de l’assassin, les personnages changent. Ils sont plus mâtures, plus complexes, plus adultes”, observe Stéphanie Nicot. Mutation ? “Avant, il y avait Tolkien et son imaginaire, analyse l’auteure, Moi j’ai grandi avec une Fantasy tragique qui apportait de nouveaux éléments, et j’essaie moi-même d’y apporter ma propre touche”.

“J’ai été scotchée”

Le coup de coeur de cette édition va à Estelle Faye, pour “La voix des oracles“, un roman historique, où le surnaturel prend vie. “Ça m’a immédiatement scotché, commente Stéphanie Nicot. Dans la littérature, on se rappelle, une ambiance, une époque, mais pas toujours les personnages. Mais là,  ce n’est pas le cas ! Tia est un personnage qui n’est pas conventionnel, ni dans sa façon d’être, ni dans sa façon d’aimer”.

J’ai pris le virus à Épinal

Et les Imaginales ne comptent pas pour du beurre ! “Ce qui m’a fait basculer du théâtre à l’écriture, c’est le Festival des Imaginales, raconte Estelle Faye. En arrivant la première fois, je n’avais écrit que 2 nouvelles, c’est tout et j’ai rencontré ici mon directeur d’édition. J’ai pris le virus à Épinal !“.  Depuis, elle a des personnages plein la tête, mais pas encore la grosse tête.

Manesh s’impose

Manesh de Stefan Platteau s’impose comme un des meilleurs romans jeunesse. “Manesh vous a positionné comme un auteur important, commente Stéphanie Nicot. Il est rare d’obtenir un prix dès le 1er roman”. Manesh évoque une société romanesque en guerre civile et l’on regarde ce qui s’y passe à travers les yeux des personnages.”C’est la mutation du monde, qui m’a donné envie de suivre mes personnages. Je suis historien de formation. Le format long permet de faire évoluer l’univers, les personnages et de voir comment ils gèrent les situations”.

La femme et la nature…

Quant à Grégory Delaunay, la mutation est déjà professionnelle, puisqu’il vient d’autres métiers. Le fil rouge reste la passion, la Fantasy et l’humain. “On retrouve dans mon travail 2 constantes, la femme et la nature et le cadre à Épinal s’y prête merveilleusement”.

 

 

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page