Le budget de la ville a été voté selon les orientations présenté lors du débat. Il sera de 66,33M€ soit une baisse de 890K€ par rapport à 2016, mais ça passe parce que la ville a anticipé ces difficultés. Il n’y aura pas de hausse d’impôts, juste une restrictions des dépenses. Mais les subventions aux associations restent constantes.
La ville ne pourra pas faire de miracle mais cette année, ça passe encore parce qu’elle avait anticipé et provisionné en prévision de cet étranglement mais la ville arrive au taquet de ce qu’elle peut faire en gardant à peu près le même niveau de services à la population.
Des investissements réduits
Par contre, elle devra réduire drastiquement ses investissements, qui passeront de 19M€ à 8,9M€. Les priorités seront donc la rénovations des écoles d’Ambrail pour 700 000€ et Paul Émile Victor pour 170 000€ qu’il faudra sûrement renouveler en 2018. Et 1,8M€ pour le centre ville avec la création d’un parking de 200 places rue Saint-Michel et l’aménagement des places de l’Âtre et Edmond Henry.
1,78M€ pour la restauration et le périscolaire
La restauration scolaire est confiée à la société Elior depuis septembre 2010 pour un contrat de 8 ans. Elle assure 217 912 repas dont 146 897 dans les restaurants scolaires. Le restant sert le Crous, les crèches et les centres de loisirs. Le coût moyen d’un repas est de 11,79€. Mais les familles paient selon leurs revenus entre 1,87€ et 5,91€. La ville assume donc 1,18M€ pour cette restauration auxquels s”ajoutent 600K€ pour les garderies périscolaires. En 2015, les restaurants scolaires ont perdu 3,2% de leur fréquentation.
Exit de l’imagerie
La prise de capital de la SEM dans le capital de l’Imagerie à hauteur de 400K€ pour sauver la société, avait fait polémique. Aujourd’hui, c’est fière de montrer qu’elle avait eu raison de parier sur elle, que la ville annonce que la SEM va se retirer du capital, relayé par d’autres sociétaires. Son coup de main a été bénéfique et a permis à l’entreprise de moderniser son image et restructurer son organisation pour se faire plus connaitre au niveau national. Un risque assumé et payant pour la ville, qui reste propriétaire des bâtiments et de la moitié des machines avec le département.
