Europe – Laure Ferrari à la rencontre des PME-PMI

Mercredi, Laure Ferrari, tête de liste de “Debout la République” était dans les Vosges. Le matin, elle visitait aux Voivres, l’entreprise “In’Bô”, qui a récemment fait appel au financement participatif, et poursuivait l’après-midi à Saint-Dié.

Depuis 7 ans, Laure Ferrari, 35 ans, est impliquée dans le parti de Nicolas Dupont-Aignan. Elle est secrétaire départementale de “Debout la République” pour le Bas-Rhin et membre du Bureau national en charge des affaires européennes. Elle a oeuvré au rapprochement de Nicolas Dupont-Aignan et Nigel Farage. Née à Épinal, elle revient aux sources, conquérir son département d’origine.

Défendre les PME-PMI vulnérables

D’une famille d’entrepreneurs, elle veut défendre les PME/PMI, qu’elle juge vulnérables face aux directives européennes, alors que les multinationales jouent des lobbies pour influencer les lois à leur avantage. Ce matin, elle visitait aux Voivres, la toute jeune entreprise, In Bô, intégrée au Pôle d’excellence rurale “Bois feuillus“ et accueillie en couveuse d’entreprises.  Elle rencontrait cet après-midi une société de chauffage à Bruyères. “Je suis Vosgienne, défend-elle, j’ai envie de les soutenir“.

L’Europe se fait sans les peuples

Pour Laure Ferrari, l’Europe n’est pas comprise des citoyens, parce qu’elle se fait sans les peuples. Elle milite pour que les pays gardent le pouvoir décisif. “80% des mesures appliquées en France viennent de Bruxelles“, observe-t-elle. Il faut sortir d’une Europe technocratique. “La commission européenne travaille beaucoup avec les lobbys et les gens ne se sentent pas entendus.” 

Les gens ne veulent plus voter

Il y a huit ans, les Français étaient appelés à se prononcer par référendum sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe. “Moi aussi, j’ai voté contre et on nous l’a imposé ! On ne tient pas compte de ce que veulent les peuples. Ils sont dégoûtés et ne veulent même plus aller voter“, regrette la candidate.

Adapter la monnaie

Autre sujet de discorde, l’Euro, monnaie forte, qui en devient bloquante. “C’est un peu comme le prêt à porter. On n’a pas tous la même morphologie. Il faut des produits adaptés“, rétorque-t-elle.

L’Europe sociale, c’est l’Arlésienne

Quant à l’Europe sociale, “C‘est l’Arlésienne depuis 60 ans ! Nous avons rallié la conception de libre marché  anglosaxone ou l’ordolibéralisme allemand où l’état joue un rôle de régulateur face à la libre concurrence. Et même si nous sommes attachés à notre modèle social, nous n’arriverons pas à l’imposer. C’est là que Jean-Luc Mélanchon se trompe !“.

Une Europe de coopération

Pour elle, il n’y a pas à tergiverser ! “Il faut remettre à plat l’Union européenne, dénoncer les traités, plaide-t-elle. Il y a une majorité de personnes plus critiques, plus lucides qui veulent faire une Europe des coopérations avec 4 à 5  pays autour de projets, comme l’Europe d’Airbus ou d’Ariane“.

Changer de l’intérieur

Pour plus d’efficacité, Laure Ferrari veut  s’attaquer au problème de l’intérieur : “Ce sont les seules armes qu’il nous reste !“.

 

Rendez-vous dans l’Aube le 9 mai, dans le jura le 10 mai et en Haute-Saône le 12 mai.