Si vous voyez des herbes hautes le long des routes, ce n’est pas que les routes ne sont pas entretenues ! C’est simplement que le département a choisi de favoriser la biodiversité et le butinage des insectes pollinisateurs.
Il n’y a plus que 2 fauchages. Le premier au printemps, le second en septembre à la floraison. Ce qui permet au milieu de retrouver un développement naturel et l’on peut voir la diversité des espèces qui poussent en bordure de route.
Des insectes liés à une plante
A hauteur de Bonvillet, on voit ré-apparaître des chardons, de la chicorée amère ou du trèfle blanc. Certaines plantes comme la grande Aunée, une plante médicinale qu’on ne trouvait plus trop dans les Vosges, a été aperçue à Senonges. Certains insectes sont liés à une plante. C’est le cas pour la Bryone dioïque ou le lierre. Et la vipérine qui est une plante très mellifèreet bisannuelle, doit se resemer.
Diversité des espèces
Le fauchage tardif est donc appliqué sur les 3250km de route du département et 5000km d’accotements. On le voit à Bonvillet, les bords de route sont habités. Les insectes pollinisateurs sont en plein travail et butinent sec ! Pour le département, les services sont passés de 35 camions à 29 et réalisent ainsi une économie de 150K€.
Butiner, c’est bon pour la santé !
“Le plan biodiversité est en révision, annonce Véronique Marcot, vice-présidente du Conseil départemental. Il sera applicable en 2018 avec zéro phytos, l’optimisation de l’organisation et le retraitement de la biomasse”. Il y a de plus en plus d’apiculteurs qui ont 1 ou 2 ruches pour leur consommation. Il y en a 1400 dans les Vosges. Et plus personne ne doute de l’intérêt de la pollinisation !
