Ce samedi soir, les projecteurs en veille éclairent juste le scintillement de la danse des hannetons … le noir avant l’explosion de lumières. Le jaillissement des couleurs se répand en dispersion, rotation, glissement sur les façades. Les contrastes de la nuit des temps, voyage des peintures rupestres au Street Art, du réel au virtuel en drainant son flot d’émotions.
Depuis toujours, l’homme a cherché à conserver l’image. Des premières observations célestes, des constellations du cosmos aux premières peintures retrouvées dans les grottes de Lascaux, il y a 17 000 ans. De manière innée, l’homme laisse des traces, esquisse une empreinte de ce qui fait sa vie.
Interprétations mouvantes
Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’apparait la photographie, puis le cinéma avec les frères Lumière. Du chemin a été fait, puisqu’ on en est aujourd’hui à la 3D. La roue du temps tourne et les connaissances évoluent. Signes, hiéroglyphes, lettres, ces symboles d’une pensée construite traversent les époques, mais la relativité rend les interprétations mouvantes et changent le rapport au temps et à l’espace.
Chacun traverse l’aventure à sa façon
Du réel au virtuel, l’image s’éclate en pixels, la lumière se joue différemment, les mondes s’organisent, mais les imaginaires demeurent rattachés à un inconscient collectif qui traverse les âges. Damien Fontaine raconte une histoire qui parle à chacun de nous. Il fait vibrer les sens, les affects, la mémoire intime et chacun traverse l’aventure à sa façon, mais il en sort avec la même sensation d’émerveillement.
