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Grève aujourd’hui à l’ADMR de Nomexy-Vaxoncourt !

Les grévistes ne supportent plus leurs conditions de travail. Elles dénoncent aujourd’hui toutes les difficultés qui leur pourrissent la vie. 6 sur 22 salariés sont en arrêt maladie pour des raisons physiques. Elles réclament plus de respect et une organisation plus humaine qui permettent de compenser les contraintes.

Les salariés sont en Contrat à durée indéterminée mais sur du temps partiel. “La moyenne des contrats font en 20 et 24h par semaine”, expliquent Laetitia Babe, déléguée du personnel de Nomexy et Monique Bricard, déléguée départementale CGT. Ce sont donc de petits contrats, mais ils ne suffisent pas, donc l’association leur demande plein d’heures supplémentaires payées en fin d’année seulement.

Temps partiels et heures supplémentaires

J’ai un contrat de 70h mensuels, mais j’ai fait 101h ce mois-ci et ce n’est pas une exception, démontre Laetitia Babe. Nous sommes annualisées, mais depuis 2014, je termine l’année avec un compte d’heures supplémentaires positif. Normalement, on devrait me proposer d’augmenter le volume horaire du contrat, mais ce n’est pas fait”.

Un planning qui change tout le temps

Leur planning leur est communiqué sur Smartphone. “Le problème, expliquent-elles, c’est que vous vous organisez sur le programme que vous avez consulté le matin, et l’heure suivante, il a été modifié ! Comment voulez-vous gérer des changements perpétuels ?”. Elles veulent un planning mensuel communiqué une semaine avant. “On a un pôle planning à la Fédération, mais ça n’arrange rien”, constatent-elles.

Des trajets et du temps pas pris en compte

Surtout qu’en plus des changements, il y a de nombreux trous sans heures travaillées au milieu de la journée.” quand vous dépassez une 1/2h, ni les kilomètres, ni le temps n’est pris en compte. Mais on ne va pas rester là à attendre ! On est bien obligé de se déplacer pour faire autre chose”, protestent-elles.

Une personne référente le week-end

Autre problème face auquel elles ont à faire face : le week-end, elles n’ont aucun moyen de prévenir s’il leur arrive quelque chose qui les empêche de travailler, comme “avoir le dos coincé” par exemple, ou pire s’il arrive un souci avec une personne en soins. “Ce sont des personnes très dépendantes et on n’est pas à l’abri d’un accident. Dans ce cas-là, on est seule !”, dénoncent-elles.

Un métier ni reconnu, ni valorisé

Ces revendications ne sont pas nouvelles, mais ce sont des petits désagréments qui cumulés leur rendent la vie de famille impossible et leur donnent l’impression que leur métier n’est pas reconnu ni valorisé. Elles font beaucoup d’heures, ne gagnent pas beaucoup, doivent faire preuve d’une grande disponibilité et elles ont l’impression qu’on ne respecte pas ce qu’elles donnent. Une délégation était reçu par le responsable d’agence, Robert Grandvallet.

Un métier d’avenir

C’est un métier difficile physiquement parce qu’il faut porter et soutenir les personnes dépendantes et moralement parce que gérer une personne atteinte d’Alzheimer, demande beaucoup de patience. Je ne suis pas sûre qu’en ayant travaillé toute la journée, on ait encore à 20h les meilleures conditions pour accompagner ces personnes. Quand on est limite dans le temps qu’on nous accorde, devrait-on bousculer la personne pour qu’elle aille plus vite ? On travaille avec des êtres humains… Il faut en tenir compte ! Mais si ce n’est pas un métier reconnu, c’est pourtant un métier d’avenir“, conclut Monique Bricard.

 

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