Jeunes – Ils travaillent pour financer leur projet

Cet été, pour la 16ème année consécutives, plus de 130 jeunes intègrent ces Ateliers manuels pédagogiques. Une initiative intéressante de la ville et de ses partenaires qui leur permet de travailler pour financer un projet. Le maire, Michel Heinrich, allait à leur rencontre ce vendredi à la base de loisirs de Bouzey.

Ils ont entre 16 à 17 ans et viennent des quartiers, mais aussi de Golbey ou Chantraine. Ils ont un projet et cherchent à le financer en travaillant. Encore un peu jeunes pour les Jobs d’été où on leur préfère des candidats plus aguerris, ils sont proposés par les services sociaux de la ville ou par les éducateurs de proximité. Ils peuvent aussi se présenter tout seuls auprès de la ville, du Conseil général, du CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale) ou du Lions Club.

4h de travail par jour

Le contrat est simple : Ils travaillent 4 heures par jour pendant 3 semaines et touchent une bourse de 210€. Les travaux ne nécessitent pas une grande technicité, simplement de l’huile de coude. Ils sont encadrés par des techniciens ou personnels de la ville.

Une immersion dans le monde du travail

Cette immersion permet de familiariser les jeunes avec le monde du travail. Ils s’habituent à des horaires, à suivre des consignes, à se plier aux ordre du chef de chantier et à travailler en équipe. Mais ils apprennent aussi les consigne de sécurité. 52 chantiers  de rénovation, environnement ou cadre de vie sont ouverts cette année.

Environnement et cadre de vie

A la base Roland Naudin, Dylan et Corentin recréent une zone humide pour les espèces présentes autour du lac de Bouzey. Les jeunes effectuent également des travaux de peinture dans les gymnases, embellissent les cimetières, ou s’occupent des travaux d’entretien des Régies de quartiers. Dylan a un CAP de logistique et il cherche à financer son permis. Corentin, lui est en 1ère ES et voudrait financer un voyage dans un pays anglophobe. « On essaie que les projets des jeunes soient structurants », précise le maire, qui finance les ateliers à hauteur de 10 400€.

210€ pour leur projet

Deux formations obligatoires sur les risques liés au Sida et à l’alcool sont également proposées aux jeunes. En tout cas, ceux qui sont dans ces ateliers, trouvent que c’est plutôt tranquille et apprécient ce deal qui leur permet de concrétiser leur projet, tout en se créant une petite expérience du travail.

Hugo Pigeon et Brigitte Boulay

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