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Julienrupt – La CGT s’inquiète pour Anne de Solène

La présentation du projet de reprise de Soleanne, jeudi 20 novembre, a inquiété les élus CGT de Claude Anne de Solène. Ils alertent l’opinion sur cette proposition de reprise qui leur semble plus une opération financière que la volonté de pérenniser l’activité et les emplois.

La société CADS qui gère Anne de Solène,  est en redressement depuis le 27 août dernier. Il y a eu une offre de reprise et une seule. La présentation du projet lors du Comité extraordinaire du jeudi 20 novembre n’a pas été pour rassurer les élus du personnel !

Parmi les repreneurs, des actionnaires de la holding CADS

La future société « Soleanne », seule candidate, est représentée par Tanguy Le Gall, Didier Colombier (toujours actionnaire d’OMILIS, holding financière du groupe auquel appartient CADS et fils d’Antoine COLOMBIER, créateur de la société CADS), et deux fonds d’investissement.

Une opération financière

A ce stade déjà, les élus tiquent sur le conflit d’intérêts. Le montage financier leur semble plus de l’ordre de l’opération financière. “Ce sont plus de 4,6 millions d’euros d’épuration de dettes payés par les contribuables comme pour toute société en liquidation, et en contrepartie, la société récupère plus de 4 millions d’euros de stocks pour un montant dérisoire”, pointent les représentants, qui craignent pour la pérennité de l’activité.

Cession des licences et de la marque

Comment ne pas s’interroger sur le fait qu’OMILIS, groupe détenteur et propriétaire des licences, cède les actions et les marques à la future société « Soleanne », alors que cette largesse financière ne figurait pas dans l’appel d’offre ?

40 suppressions

Le projet prévoit 40 suppressions d’emplois sur les 87 dont 69 sur le site de Julienrupt. Le PSE n’en prévoyait que 24 avant l’été ! Il projette de forcer sur l’export et de passer à 100% de sourcing (la production se faisant au Pakistan). Mais les représentants du personnel et la CGT sont très inquiets car rien ne garantit que l’activité restera à Julienrupt. “Je ne suis pas là pour pérenniser l’activité”, aurait annoncé Tanguy Le Gall. Inquiétant !

Obtenir des garanties

Les représentants et la CGT comptent exprimer ces réserves à la prochaine audience au Tribunal de commerce de Lille, le 3 décembre, et tenter d’obtenir des garanties de la pérennisation de l’activité sur Julienrupt.

 

 

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