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Société

La CGT revendique une hausse des salaires

La CGT des Vosges suit le mouvement national, mais n’a pas réussi à emmener les autres syndicats dans son sillage. Les militants des 7 unions locales étaient sur le terrain aux ronds-points des zones artisanales ou sur les chantiers de construction.

« Augmentons les salaires, virons les actionnaires ». Le Slogan est expéditif, mais il faut dire que dans les Vosges, nombre d’entreprises ont fermé alors qu’elles étaient encore bénéficiaires, par simple restructuration imposée par de grands groupes étrangers, parce que la marge n’était plus à la hauteur des attentes des actionnaires.

Le coût du capital

« Le boulet que nous traînons, ce n’est pas le cout du travail, c’est le coût du capital ! La part des dividendes versés aux actionnaires est passée de 5% en 1980 à 25% en 2010 », dénonce la CGT.

Alors forcement, quand chaque mois, les salariés ne parviennent pas à boucler leur budget, parce que tout augmente sauf les salaires, il y a un ras-le-bol général, une envie d’inverser la tendance et de penser la distribution autrement.

300€ de plus et le SMIC à 1700€

« Il faut dégraisser le capital pour ne plus affamer le travail ». Ils revendiquent une augmentation de salaire de 300€ pour tous et le SMIC à 1700€.

La CGT préconise de prendre le problème différemment et de rendre du pouvoir d’achat à la population, qui pourra acheter de la nourriture, payer son logement et ses travaux de maîtrise d’énergie, payer les services, les études, des loisirs, l’accès aux vacances et à la culture.

Dans les caisses, pas dans les paradis fiscaux

« Cet argent ne s’égarera pas dans des paradis fiscaux, il alimentera les différentes caisses. », argumente le tract.

La société ne va pas bien et on le constate dans le ralliement aux partis et opinions extrêmes. Les gens ont peur de perdre leur emploi et de tomber dans la précarité.

Sécurité sociale professionnelle

« Serait-il utopique de supprimer le chômage en créant la sécurité sociale professionnelle ? En 1945, la France a bien réussi à créer la sécurité sociale dans un pays ruiné par la guerre ! », poursuivent les militants.

Aux ronds-points et dans les zones d’activité

Plantés aux ronds-points des zones d’activité à guetter les sorties d’entreprises, les militants distribuent leurs tracts avec le sourire. Dans l’ensemble, l’accueil est plutôt bon. Ils ont quand même droit à un « Ce sont les charges qu’il faut baisser !». Ils ont tellement entendu cet argument qu’ils préfèrent en rire. « Il a tout compris !». Un groupe sort d’une entreprise et refuse le tract. « On est actionnaires » « Parfait ! Discutons-en ! ». Mais le groupe passe son chemin…

Sur les chantiers

L’action portait également sur les chantiers du BTP, où la CGT vient de créer un syndicat de branche.

 

 

 

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