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Lamarche – Une 14e unité de méthanisation inaugurée dans les Vosges !

Une nouvelle unité de méthanisation, la SAS Méthafort, vient compléter la donne vosgienne. Cette unité est la 14e des Vosges. Sylvie, Damien et Christian Menu du Gaec du Fort répondront à toutes vos questions.

La SAS Méthafort  est la 14e unité de méthanisation des Vosges qui  couvre en électricité les besoins de 40 000 habitants ( 34 850 MWh/an). 14 autres sont en gestation pour 2018-2019.

Tripler sa production annuelle d’électricité

L’unité du Gaec du Fort est alimentée à partir des effluents d’élevage (100 vaches laitières), 8800 tonnes de lisier, 4830 tonnes de fumier et 1144 tonnes  de petit lait et 2000 tonnes de maïs, d’ensilage d’herbe et de céréales. Elle a fonctionné pendant un an avec 1 seul moteur de cogénération et a produit 250Kwh d’électricité/an. Elle alimente en électricité 5500 habitants. Mais elle vient d’installer un second moteur, qui est en fonction depuis le 7 septembre 2017 et projette de tripler sa production avec un objectif de 780 KWh/an.

Permettre aux jeunes d’entrer sur l’exploitation

La SAS Methafort compte 3 associés (le Gaec de la Macoter, celui de la Fontaine aux dames et le Gaec du fort) et a permis de faire entrer leurs 4 enfants comme salariés. Ce qui ne serait pas possible sans cette diversification et le revenu généré. Une fois les effluents “digérés” par les bactéries  appropriées dans ces cuves sans oxygène maintenues à 46°C, il reste du Biogaz et des digestats (matière sèche chargée en minéraux et utilisée comme engrais).

De l’électricité et de la chaleur

Les digestats sont épandus sur 1100 ha et le biogaz alimente un moteur de cogénétation qui produit de l’électricité revendue aux fournisseurs et de la chaleur réinjectée pour chauffer les 2 maisons d’habitation des 3 associés et les besoins de l’exploitation (atelier, salle de traite et séchoir). Une partie de la chaleur sert à maintenir la température dans les cuves et à alimenter le séchoir.

Il reste de la chaleur disponible

Des conduites font courir l’eau chaude jusqu’au hangar, où la vapeur est diffusée dans le séchoir par des grilles percées d’une multitude de petits trous pour sècher le fourrage. Mais il reste encore de la chaleur non utilisée et les associés cherchent des projets qui pourraient en bénéficier. La réflexion sur la méthanisation a démarré en 2009. Mais les travaux n’ont démarré qu’en avril 2015, stoppés par la liquidation du constructeur.

Un projet à 2,8M€

Reprise par Novatec, l’unité était fonctionnelle depuis avril 2016. Le 2e moteur a été ajouté en septembre 2017, “parce que c’était tellement concluant qu’il fallait augmenter ce potentiel”.  Le projet initial a coûté 2,274M€ et le 2e moteur 600K€. Il a été financé avec l’aide de la Région, du Feder (Europe), de l’Adème et le Conseil départemental.

De l’énergie verte durable pour aller vers l’autonomie

“La méthanisation devrait bientôt couvrir les besoins en électricité de 115 000 Vosgiens, précise Jérôme Mathieu, président de la chambre d’agriculture des Vosges qui a accompagné le projet. Cette énergie durable a une production régulière et  vient en complément de l’éolien et du photovoltaïque qui dépendent de la météo, de l’hydroélectricité et de la cogénération bois”.

De la création de richesses sur les territoires ruraux

“Oui, une partie des cultures peut passer dans l’alimentation des cuves de méthanisation pour un fonctionnement optimal, mais ça permet aux agriculteurs de pérenniser leur exploitation, de créer de l’emploi (4 sur cette unité). Mais c’est aussi de la création de richesses sur  nos territoires ruraux, poursuit-il. Et ça pourrait être bientôt une solution pour nos déchets verts, nous y réfléchissons. Pour développer cette énergie verte, il faut des hommes et des femmes qui s’engagent et le Gaec du Fort en est un bel exemple !”

 

Contact : 06 85 47 12 85 ou 06 32 38 18 91.

 

 

B.Boulay

Journaliste, c'est mon job ! J'aime les rencontres qu'il suscite, la diversité des milieux où il nous mène, les enjeux qu'il explore. J'apprécie le jeu de fil de fériste de l'éthique, qui parfois nous complique bien la vie... Après plus de 15 ans d’actualités locales, ACTU 88 est né. L’essentiel en toute simplicité. ACTU 88, c’est un journal indépendant, une aventure, un regard. C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui donnent du sens à des projets. C’est la vie d’un territoire face aux enjeux de l’avenir. Faites-en un favori et contactez-moi ! ACTU 88 sera ce que vous en ferez ...

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