“Je ne sais pas de quoi on m’accuse exactement. Sur les aspects légaux, je peux répondre de tout et je suis profondément en colère contre ces méthodes. Pour les gens en souffrance, ça demanderait qu’on les rencontre. On n’a jamais eu vent de ces choses-là”, rétorque le directeur.
“Minos accueille des gens en souffrance, éloignés de l’emploi. Les chantiers d’insertion nécessitent un agrément que nous avons. S’il y avait un problème, l’agrément nous aurait été retiré. Nous n’avons jamais eu de salariés, ni de personnes du chantier qui se sont exprimés pour dire qu’ils étaient en souffrance. Je maintiens qu’il y a manipulation !“, poursuit-il
Bizarre que ça sorte en période électorale
“Si ces gens se sont sentis mal accompagnés, il faudrait qu’on en parle, mais je m’interroge sur le fait que ces mises en cause sortent maintenant en pleine campagne électorale. Les personnes qui intègrent le chantier d’insertion sont des personnes qui ont de grandes difficultés d’adaptation avant d’entrer. Il n’y a jamais eu de licenciement, mais forcément, nous avons fait des fins de contrat”.
Il faudra que des gens s’expliquent
“C’est de la calomnie organisée qui s’attaque au directeur donc à Minos, alors que l’association a fait évoluer beaucoup de personnes, pour qui Minos a tout débloqué. Il faudra que les gens s’expliquent et je les traiterai avec une fermeté sans faille !”.
