Le 1er avril, la fédération des Vosges du PCF et la section de Bruyères ont organisé un débat autour de la problématique du ferroviaire en présence de Didier Le Reste, ancien secrétaire général de la CGT cheminot. Plus de 70 personnes y ont assisté.
La question de la relance d’un grand service public ferroviaire de qualité motive les habitants, qui se rendent bien compte qu’il ne faut pas lâcher ces liaisons avec les métropoles. Le secteur de Bruyères n’avait pas été choisi au hasard. La ville se trouve sur l’une des lignes fortement menacées de fermeture.
De la détermination à défendre le train
Rien de bien nouveau dans cette discussion, mais elle a eu l’avantage de mettre en évidence la détermination des habitants à sauver leurs lignes et à développer l’offre ferroviaire. Une véritable offre de desserte est indispensable pour répondre aux enjeux essentiels d’aménagement du territoire, de mobilité, d’égalité d’accès à la formation et d’éducation, de santé publique, de développement économique …
Refuser la désertification
Il faut un réseau ferré pertinent et efficace, pour que le développement durable, l’économie circulaire et les circuits courts ne soient pas que de vains mots ! Les fermetures de gares et de lignes répondent essentiellement à des critères financiers et de rentabilité et mènent à la désertification. Mais ce système a prouvé qu’il était en bout de souffle et il va falloir raisonner en termes de proximité et de gouvernances collaboratives. Ce qui change les priorités.
Pour lutter contre le réchauffement climatique
Le Parti Communiste lutte pour sauvegarder ces lignes et leur rendre toute leur attractivité, surtout que dans un avenir proche, il y aura obligation à diminuer les transports routiers pour limiter les gaz à effet de serre. Le transport collectif et sécurisé répond à cet impératif du réchauffement climatique. Les gens y sont sensibles et veulent que des actions soient prises dans ce sens.
Des convergences pour défendre les lignes menacées
Le train est également une des solutions pour redynamiser la circonscription et la promouvoir. “Nous ressortons de ce débat encore plus confortés dans notre détermination de faire vivre le rail. Il y a de réelles perspectives de convergences avec les associations d’usagers pour se mobiliser à relancer des lignes comme celles de Gérardmer, mais aussi Strasbourg/Epinal via St Dié des Vosges et Nancy/Merrey”, confient les organisateurs.
Sandra Blaise
