200 salariés de TRW seront demain devant le siège de Renault à Boulogne-Billancourt d’où ils donneront une conférence de presse à 11h30. Une délégation sera reçue à 14h30 au Ministère du redressement productif. Ils doivent parvenir à décider le constructeur à s’engager avant le 21 décembre, date de la prochaine audience.
Les TRW mettent toute leur énergie dans la balance pour la faire pencher en leur faveur avant vendredi 21 décembre. C’est la date butoir sur laquelle le groupe TRW s’est engagé. Si les marchés ne sont pas assurés à cette date, c’est la liquidation pure et simple.
A partir des simulations effectuées, ils avaient estimé qu’il leur fallait 24,5 M€ pour faire la jonction entre la liquidation et l’amorce du nouveau projet.
Peugeot devait assurer pour 10M€ de commandes. Il ne s’est finalement engagé que sur 5, 1 M€. Renault a botté en touche. Et c’est ce constructeur qu’ils essaient de convaincre.
Les délais sont courts. Tout se joue en moins d’une semaine.
« On vient d’apprendre que le liquidateur demandait 1M€ pour les machines, 1M€ pour le passif et 800 000€ pour le suivi des personnes qui seront licenciées, commente Lionel Pavot, délégué du Comité d’entreprise. C’est encore des sommes à trouver ».
Pour l’instant, la reprise sur les trois futurs projets, permettrait de maintenir 60 à 70 personnes.
« Avec un fonds de roulement du 2 M€, on tient jusqu’en février », calcule-t-il.
Une équation qui est loin d’être résolue.
http://www.actu88.fr/wp-admin/post.php?post=2692&action=edit
