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Ligue des droits de l’Homme – Il est urgent de souligner le lien entre laïcité et justice sociale !

On parlait Laïcité et de justice sociale, vendredi avec Henri Pena-Ruiz à l’amphithéâtre de la faculté de droit. Une réflexion à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme qui a intéressé 150 personnes.

La laïcité va mal. Le philosophe explique le triomphe du néolibéralisme économique, qui privatise les services publics au nom de la rentabilité. Ceci au profit des détenteurs du capital financier et pour le malheur des plus démunis. « Quel est ce progrès qui produit la richesse en créant la misère ? »  écrivait déjà Victor Hugo au XIXe siècle. Quel est ce progrès qui érige en loi la fatalisation de la précarité ?”

Il est urgent de souligner le lien entre laïcité et justice sociale

Quel est ce progrès qui nous ramène au XIXe siècle en s’attachant à briser le droit du travail ? C’est le droit du travail qui a forcé le capitalisme à s’humaniser  et on le remet en question aujourd’hui …« La misère n’est pas d’avoir peu pour vivre , c’est de ne pas avoir assez »,  cite Henri Pena-Ruiz. Pour le philosophe, on est en régression. “On a vu resurgir un fanatisme religieux d’un autre âge. Il est donc  urgent de souligner le lien entre la laïcité et la justice sociale.”

La laïcité n’est pas antireligieuse

La laïcité n’est pas antireligieuse mais rejette tout privilège public de la religion qui porterait atteinte à l’égalité des athées et des croyants. Soucieuse du bien commun, elle ne nie pas les particularismes, mais refuse l’enfermement dans la différence et l’aliénation communautarisme. En deux mots, la laïcité organise le vivre ensemble par la neutralité de la République, qui assure la liberté de conscience, l’égalité entre les hommes, qu’ils soient croyants ou non, et une fraternité universelle.

Viser le seul intérêt général

Une politique républicaine doit viser le seul intérêt général, commun à tous.” Dans cet esprit, il faut consacrer l’argent public aux seuls services d’intérêt général. Et montrer ainsi que la République ne se contente pas de proclamer l’universalisme, mais lui donne concrètement chair et vie. L’instruction et la  culture, l’accès aux soins, le logement social, sont d’intérêt commun aux divers croyants et aux athées. Ils sont de portée universelle”.

Stefan Aspis

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