Moins de masse pour cette mobilisation, mais une pression qui se maintient contre les ordonnances Macron. 145 personnes ont répondu à l’appel de la CGT, mais la mobilisation se généralise, entreprises, associations, offices logeurs, élus, … ça rue dans les brancards !
145 ce n’est pas 1000 …
La casse totale de notre droit du travail
“Mais c’est une pression qui se maintient, affirme Delphine Rouxel, secrétaire général CGT Vosges. On n’a pas réussi à se mettre d’accord sur la date d’aujourd’hui avec les autres syndicats, mais le 24 octobre devrait rassembler plus largement. Aujourd’hui, c’est une expression des salariés. Ces ordonnances Macron, c’est la casse totale de notre droit du travail ! Elles ont été commandées par le patronat“.
Plus rien pour combattre la souffrance au travail
“Mettre en place les conseil socio-économiques dans les entreprises, c’est réduire la place des salariés et leur représentation, poursuit Delphine Rouxel. Tous les jours, on reçoit des salariés qui sont en souffrance au travail. Avec la disparition des CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), il n’y a plus d’instance pour prendre en compte cette souffrance et tenter d’exiger des solutions contre le mal être, la pression, le stress”.
On travaille pour gagner notre vie pas pour la perdre !
“On travaille pour gagner notre vie pas pour la perdre ! défend Jacob Charton. On a doublé le nombre d’accidents du travail, on est revenu à une mortalité proche de celle des années 60. Le retour à Germinal, on y va !“. “La rage de la lutte qu’on a un peu perdue, c’est le patronat qui l’a reprise et qui mène la danse aujourd’hui. En face, il y a le stress au travail et la souffrance de ceux qui n’ont pas de travail. Il y a urgence à sauver nos modèles sociaux, sinon ce sera le fric pour quelques uns et la misère pour les autres !”.
Au pas de charge !
“Aujourd’hui, c’est compliqué, poursuit Denis Schnabel, secrétaire régional CGT, le mouvement social a du mal à s’ancrer. Les ordonnances Macron sont en cohérence avec la stratégie du capital qui est en train de transformer notre société. Aujourd’hui, ils avancent au pas de charge sans concertation. Ils ont avoué qu’ils allaient nous asphyxier et ils le font en passant d’une réforme à l’autre sans nous laisser le temps de les étudier”.
“Après le travail, ils s’attaquent à la santé”
“Ils nous obligent à nous mobiliser sur tous les fronts. Ils ont commencé par le travail et maintenant, c’est la santé. Nous sommes tous attachés à ce système que nos anciens ont construit. Il ne faut pas lâcher la lutte. Il faut garder espoir et travailler à mobiliser dans les entreprises auprès des salariés”. Ceux qui se sont mobilisés aujourd’hui sont bien décidés à tenir, pour combattre tout ce qui va à l’encontre des intérêts des salariés.
