Ce matin, le tribunal de commerce a prolongé la période d’observation jusqu’au 7 mai. 101 postes seront supprimés. 71 départs volontaires ont été acceptés. Il en reste donc 30 contraints.
Lors du débriefing de l’après-midi, la direction a confirmé les 101 licenciements. Le marché des tablettes n’a pas été accordé à MVM « pour une question de coût de transport ». Mais elle est restée évasive sur le fonctionnement futur.
Les salariés s’interrogent réellement sur la façon de tourner avec 100 postes en moins alors que certains effectuent actuellement des heures supplémentaires.
« La direction parle d’accroissement de la productivité, rapporte Pascal Ferrard, représentant des salarié au comité d’entreprise. Les premiers licenciements seront effectifs fin mars. Nous verrons bien comment la direction gère la situation ».
Le 6 mars, Jean-Pierre Masseret, président de région et Christian Franqueville député du secteur, devaient rencontrer les directions des groupes Parisot et Windhurst en présence des services du cabinet ministériel, pour éclaircir la stratégie financière et économique du Groupe. Il semble que la direction du Groupe n’ait pas été présente, mais nous n’avons pas d’autres éléments à ce jour.
En attendant, la suite des événements, les salariés s’apprêtent à poursuivre les négociations.
