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Nouveaux locaux pour la Mission locale d’Épinal !

Les locaux de la Mission Locale d’Épinal était inaugurés ce jeudi au 5, rue de la Belle au Bois dormant. Les 4 Missions locales des Vosges coordonnent leurs actions et ont suivi 3600 jeunes en 2016, soit 475 jeunes de plus qu’en 2015.

Les Missions locales accompagnent les jeunes 16-25 ans dans leur recherche d’emploi et leur insertion professionnelle. Depuis le 1er janvier 2017, le nouveau programme d’accompagnement à l’emploi et à l’autonomie remplace tous les autres, et le dispositif de la Garantie Jeunes que les Vosges avaient expérimenté de 2013 à 2016 comme département pilote, est étendu à l’ensemble de la France.

3 témoignages Garantie Jeunes

3 jeunes témoignent du véritable coup de pouce du dispositif Garantie Jeunes. Tracy a 26 ans, elle est de Pouxeux et depuis 2008, elle essaie d’avancer. Elle souhaitait travailler dans la petite enfance, mais quand elle est arrivée à la Mission locale, on lui a fait comprendre qu’il fallait qu’elle oublie son rêve, parce qu’il n’y avait pas de débouchés. Elle fait quand même un stage comme ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelle) à Cheniménil. “J’ai adoré”.

3 ans comme animatrice périscolaire

Elle démarre la Garantie Jeunes en 2013 et elle obtient de faire son dernier stage dans la petite enfance. Elle remplace une ATSEM à Archettes. “Je n’avais pas de voiture mais je me suis arrangée pour qu’on m’y emmène”.  De 2013 à 2014, elle fait des remplacements de femme de ménage tôt le matin pour manger, ce qui lui permet de travailler ensuite pendant 3 ans comme animatrice périscolaire pour la Communauté d’agglomération d’Épinal.

Elle a décroché son emploi

“Je passe le CAP Petite enfance, précise-t-elle. Si je l’ai, je suis embauchée à partir de septembre. Mais je continue les diplômes ! Je veux passer le concours d’ATSEM”. La Garantie Jeunes lui a mis le pied à l’étrier en lui permettant de percer progressivement dans ce qui l’intéressait. Elle n’a pas lâché, mais elle reconnait que les débouchés sont difficiles et que dans ce secteur, il faut attendre qu’un poste se libère !

Changement de cap !

Loïc Girot de Charmes est plus récent dans le dispositif. Il a 24 ans et il avait un Bac Pro Menuiserie dans la transformation de meubles. “Mais sans expérience, je ne trouvais rien, même si on est dans les Vosges avec une filière Bois développée ! ” Il passe le permis avec l’aide de la Mission locale, et contrairement à Tracy, il décide de changer de métier. Il tente la cuisine, mais ce n’est pas ça !

J’ai compris que je ne savais pas chercher du travail

Comme tout le monde, j’avais des factures à payer, alors la Garantie Jeunes a été la bouée de sauvetage ! Ils promettent beaucoup de soutien et ils le prouvent ! J’ai appris ce que voulait dire chercher du boulot ! Je croyais savoir en répondant sur Internet à quelques annonces, mais le référent m’a obligé à faire 20 demandes par jour, à relancer les entreprises et à utiliser l’Interim pour se faire connaître. Je me suis aperçu que je ne savais pas chercher du travail”.

L’interim pour se faire remarquer

C’est par l’Intérim que j’ai été remarqué et contacté par un centre de formation de Nancy, qui m’a proposé un Bac+2 en informatique. Je n’ai pas encore l’entreprise, mais j’ai décroché un contrat POE (Préparation Opérationnelle à l’Emploi) qui est payé par Pôle Emploi. L’entreprise n’a rien à payer. En attendant, j’ai un contrat de 2 mois avec la préfecture”.

Réorientation vers la papeterie

Enfin, 3e parcours, celui de Jean-Philippe Tribout, 24 ans, de Hennecourt avec un BTS conception des systèmes automatisés. Lui a tout de suite intéressé une papeterie de la Sarthe, qui cherchait un jeune à former en alternance. Il les a rejoint et tout se passait bien jusqu’à une chute de 5m qui l’a arrêté 2 ans. Comme il était toujours attaché aux métiers du papier, il présentait le lycée papetier aux futurs lycéens et c’est dans ce cadre qu’il a visité Munksjö à Arches.

Un contrat en alternance en septembre

Il a fait quelques missions d’interim et la papeterie lui a proposé un contrat en Alternance à partir du 18 septembre. Il envisage de poursuivre ses études dans la chimie papetière. Une réorientation, qui a été rendue possible parce que les trajets et les frais étaient pris en charge. La Garantie jeunes a été là quand il est sorti de sa torpeur de découragement. Elle a été un levier efficace. Maintenant, c’est Jean-Philippe qui est ambassadeur de la papeterie et il essaie de donner envie aux jeunes de s’investir. 3 embauches chez Munksjö  lui seraient dues !

Le dispositif correspond à un vrai besoin

1800 jeunes sont passés par le dispositif Garantie Jeunes dans les Vosges. On a des jeunes qui cherchent du travail et qu’il faut accompagner, et des entreprises qui recherchent de la main d’oeuvre. Il faut arriver à ce que l’offre et la demande se rapproche, mais le dispositif Garantie Jeune correspond à vrai besoin, nul doute qu’il va perdurer  !“, conclut le préfet.

B.Boulay

Journaliste, c'est mon job ! J'aime les rencontres qu'il suscite, la diversité des milieux où il nous mène, les enjeux qu'il explore. J'apprécie le jeu de fil de fériste de l'éthique, qui parfois nous complique bien la vie... Après plus de 15 ans d’actualités locales, ACTU 88 est né. L’essentiel en toute simplicité. ACTU 88, c’est un journal indépendant, une aventure, un regard. C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui donnent du sens à des projets. C’est la vie d’un territoire face aux enjeux de l’avenir. Faites-en un favori et contactez-moi ! ACTU 88 sera ce que vous en ferez ...

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