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CGPME – Appui aux PME-PMI : “Plutôt que Ya ka- faut kon”, le Ya ka-on fait !”

La CGPME propose un appui aux entreprises, qui, trop la tête dans le guidon, n’ont pas le temps de travailler sur des innovations, ni de mettre en place des développements commerciaux. Présentation ce mercredi.

Michaël Zenèvre, président de la CGPME, veut aider les 90% d’entreprises “dont personne ne s’occupe“. Il propose une formule de soutien à des petites sociétés qui ne disposent pas nécessairement du temps et des compétences internes pour penser et concrétiser leur développement.

 Détecter sur le terrain

Le dispositif “Appui PME-PMI” comprend des opérations de “terrain” pour aller vers les entreprises et détecter les potentiels de développement des TPE-PME-PMI du sud Lorraine. Une quinzaine d’entreprises en bénéficient déjà.

Un plan de 150 000€

Ce plan d’action de 150 000 € est assumé à 50% par la CGPME, 50% par un organisme collecteur AGEFA PME. Il vise à aider les chefs d’entreprises à repérer des opportunités de développement pour leur activité, Il les aide à qualifier les projets de l’entreprise et à formaliser un plan d’action en mobilisant les partenaires de l économie ( pôles métier, Université, grandes écoles d’ingénieur, organismes financiers, collectivités territoriales ).

5 personnes

5 personnes de la CGPME sont mobilisées sur cette plateforme d’appui au développement économique des petites entreprises du territoire (10 à 15 salariés). “Le rôle de la CGPME ne consiste pas à financer des structures coûteuses, mais à aider les entreprises à résister et à se développer, en mobilisant les ressources déjà existantes“, défend   Michaël Zenèvre, avec un enthousiasme communicatif.

Mutualiser et collaborer

En favorisant la coopération technologique de spécialistes et du terrain, la CGPME crée les conditions pour l’émergence de projets et de coopérations inter-entreprise (partages de compétences, fonction à temps partagé, développement de projets collaboratifs). Elle se veut l’interface de 3 plateformes, une plateforme de coopération technologique, une plateforme des experts, une plateforme de collaboration inter-entreprises.

Rapprochement Écoles/Entreprises

Des jeunes diplômés, du CAP au niveau ingénieur, sont affectés aux missions d’analyse et d’audit des entreprises volontaires. Confrontation avec le terrain indispensable à leur formation, c’est du gagnant-gagnant ! Ces jeunes professionnels apportent par leurs méthodes et leur analyse, les premières pistes d’axes de développement (structure à l’export, ressources humaines, compétences en recherche).

Des expertises

En guise d’exemple, Robin, ingénieur diplômé de l’ENSGSI, a déjà débuté plusieurs missions.  Il met au service des entreprises qui en ont besoin, son expérience américaine dans le domaine du capital risque et de l’évaluation des entreprises. Quant à Cyrille, ingénieur  de l’ENSTIB, ses compétences techniques doivent permettre d’évaluer des faisabilités dans le domaine du bois, filière prioritaire du Pacte Lorraine  et priorisée également par la CGPME.

Un outil intéressant qui pourrait apporter une vraie réponse aux petites entreprises et dont la pertinence sera évaluée lors d’un point d’étape en septembre 2015.

Valentin Vaxelaire

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