Quartier Bitola – Des incidents qui vont trop loin et doivent être réprimés !
Depuis lundi des incidents qui ne sont le fait que de quelques individus mineurs, mettent le quartier sans dessus dessous ! 2 jeunes mineurs de 14 ans et demi et 16 ans et demi ont été interpellés. Le 3e a réussi à s’échapper. Le maire, le procureur et le préfet veulent envoyer un message de fermeté et alerter les parents des mineurs.
L’affaire a commencé lundi. 3 jeunes, des mineurs, décident de faire un barbecue au bord de l’eau. Ils forcent le cadenas pour entrer à la piscine. Des voisins qui aperçoivent du feu, alertent la police. Celle-ci intervient pour les déloger. Mais les jeunes ont décidé qu’ils n’avaient pas dit leur dernier mot. En guise de représailles, ils mettent le feu à des pneus et à des poubelles à 2 endroits différents entre 22h et minuit.
Un Cocktail Molotov sur la voiture de police
Mardi soir, ces 3 même jeunes en voyant une voiture de police patrouiller, l’attendaient de pied ferme, et l’un d’eux lui lance un cocktail Molotov. Heureusement, la voiture était suffisamment loin pour éviter le pire ! 2 des jeunes mineurs sont interpellés, mais le lanceur du cocktail réussit à s’enfuir.
“C’est navrant de voir des jeunes en dérive malgré les moyens investis”
“Il faut que les responsables soient sanctionnés et que les parents prennent conscience de la gravité des actes et reprennent leurs enfants en main”, déclare Michel Heinrich, inquiet que des jeunes puissent encore être dehors à 2h ou 3h du matin sans contrôle. C’est navrant pour le maire que je suis, de voir que des jeunes sont encore en dérive malgré les moyens mis à disposition pour les loisirs, la scolarité et la prévention“.
Sanctionner les auteurs
Et d’énumérer, les médiateurs, les éducateurs de Jeunesse et Culture, les 2 maîtres nageurs, les 75 tuteurs scolaires et l’éducateur attribué à chaque collège. La carte sport et culture qui donne des tarifs très bas. “Si un jeune ne trouve pas d’activité, c’est qu’il le veut”, déclare-t-il, désappointé. Ce n’est pas une émeute de quartier, mais juste le fait de quelques jeunes qui doivent être sanctionnés. “On ne laissera pas ces dérives détériorer l’atmosphère du quartier. Nous voulons envoyer un message de fermeté. Rien ne justifie la violence dans le département des Vosges !”, déclare Michel Heinrich.
Les moyens sont suffisants !
“ Nous allons faire cesser ces troubles et arrêter les auteurs”, poursuit le préfet, qui assure que les moyens nécessaires sont mis en place et qu’ils peuvent être renforcés par des effectifs de la gendarmerie et les gendarmes mobiles si nécessaire. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. “Nous ne sommes pas dans un contexte de guet-apens, confirme Étienne Manteaux, procureur. Les 3 jeunes n’étaient pas cagoulés. Par contre, les violences en réunion sont avérées. Ils ont bien été repérés par la police. 2 ont été arrêtés. L’enquête se poursuit pour remonter jusqu’aux complices qui ont acheté le carburant et trouver le 3e auteur, le lanceur.”
Un entourage familial en difficulté
Donc pas de caméra, ni de forces de l’ordre supplémentaire pour l’instant qui risquerait de mener à des affrontements, une surveillance accrue et une enquête qui se poursuit pour arrêter les auteurs. “Sur les 2 interpellés, le mineur de 14 ans et demi est du quartier. Il semble avoir un entourage familial qui veut réagir, remarque le procureur. Ça semble plus complexe pour celui de 16 ans et demi, dont le père est absent et la mère partie en vacances sans son fils en le confiant à sa tante. Il habite maintenant à Mirecourt mais il était revenu dans le quartier où il a ses attaches”.
Certainement une mesure de placement
Pour lui, le parquet demandera une mesure de placement lors du déférement avec des mesures éducatives et une interdiction de paraître sur Épinal. Il a déjà été mis en examen pour vol. Pour l’instant, la police poursuit son enquête pour retrouver les complices vraisemblablement majeurs qui ont acheté le carburant et le 3e larron qui a jeté le cocktail molotov sur la voiture de police. “Les policiers ont eu une réaction rapide et efficace, puisque 2 d’entre eux ont déjà été interpellés”, explique le commissaire Patrick Roussel, directeur départemental de la sécurité.
