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Sport

Sport : Matthieu Péché – Gauthier Klauss : Devenir pro !

Ils vivaient pour les jeux olympiques depuis 2 ans. Ils sont passés tout près. 4e, pour eux, ce n’est rien ! Impossible de s’arrêter, disent-ils. Ils remettront ça en 2016.

« On avait tout misé sur les Jeux olympiques » reconnaissent-ils évidemment déçus. Mais la flamme vacillante se rallume dans leurs yeux quand ils parlent de ce qu’ils ont vécu.

A Pau depuis 2010, ville de la sélection, Gauthier Klauss et Matthieu Péché rêvent du podium. 4 bateaux en France avec un potentiel équivalent, c’est la guerre !

Ils arrivent quand même à vivre en colocation avec leur concurrent direct. « Nous avons choisi de nous préparer à deux bateaux pour créer l’émulation, expliquent-ils. D’autres préféraient s’isoler, mais c’est une mauvaise stratégie, car c’est un sport d’équipe ».

L’entraînement à ce niveau représente 2h deux fois par jour, 6 à 7J/7. Mais l’espoir les anime. Ils sont conscients de leur potentiel comme de ce qui peut les empêcher de gagner. « La victoire se joue à quelque secondes près. Un parcours se réalise entre 90s et 130s. le canoë biplace est un sport qui combine tellement d’éléments extérieurs à nous, comme le temps, le courant, le vent, que tout peut toujours arriver ». Le hasard joue sa carte. « C’est le sport le plus dur au monde ! , défend Matthieu, et le niveau en France est tellement élevé ! »

On se sent intouchable

La qualification les transporte. « On était fiers de faire partie d’un pays qui se distingue en sport et de représenter notre sport. La délégation française avait plus de 316 athlètes. C’était une des plus importantes ». «  quand on est sélectionnés, on a l’impression d’entrer dans une dimension interplanétaire. On se sent intouchable. Tout est gigantesque, l’espoir, l’effort, la concentration, la volonté, la griserie. Tout semble à portée de main. C’est une impression de pouvoir fascinante  et en même temps, tout va si vite ».

Et puis la porte heurtée. « En ½ s, tout a basculé. Nous avons tout perdu ! ». « Nous n’étions pas venus pour faire du tourisme. Le final fait mal ! », confirme Gauthier, encore amer.

Aucun résultat n’est jamais acquis et dans leur sport, il est presque impossible de prévoir qui remportera la manche. « On a toujours les résultats en tête », avouent-ils.

Les deux dernières compétitions internationales les a remis en selle.

Avant 2016, ils vont devoir valider leur diplôme de commerce, qu’ils avaient mis en stand-by. « Pour l’instant, on n’a encore rien gagné », insiste Gauthier, qui ne vit pas de l’air du temps. « Nous sommes en chantier, déclare Gauthier. On fonctionne par Olympiades ». Ils reprendront leur entrainement physique avec en perspective les Jeux 2016 et l’obligation d’avoir des résultats pour séduire des sponsors et arriver à vivre de leur passion.

B.Boulay

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