4e mur fortement politisé, élections obligent ! Serait-ce une danse macabre des politiques ? Qui va-t-on clouer au pilori dans cette débauche de corruption ? Qui mérite les lauriers dans cette mascarade ? JBC n’ y va pas avec le dos de la cuillère, mais il doit tenir compte du lot de casseroles …
“Cc banquet, c’est ma perception de la classe politique française, le spectacle qu’elle donne aux citoyens me fait penser au banquet de l’empire romain avec ses excès, ces débordements, son relâchement. Ils se prétendent hors du système financiers, droit dans leurs bottes et ils ont des liens avérés avec l’argent et la corruption”.
Un système qui favorise une classe de privilégiés
Il pointe le fossé entre discours et pratique, cite les incartades de Trump qui a construit son empire sur le système capitaliste, Marine Le Pen qui se dit victime du système mais ne s’est pas gênée pour en tirer parti, les emplois fictifs du Pénélope Gate … “Le système favorise explicitement certaines classes“, déplore l’artiste en alignant ses coups de pinceaux …
Tristes sires !
Coulures rouge sang, couleurs froides qui s’entrechoquent, collage du fond qui rappelle l’ère dépassée de la vieille France, les plans qui se superposent avec un effet de caste, tristes sires de la déchéance, qui ne peuvent provoquer que rejet et défiance. “Ceux qui font campagne sur la probité sont pourris, la fête est triste, les visages graves. Il y a un coté macabre à cette mascarade. Ce monde n’est pas la réalité du peuple et à partir de là, on peut tout craindre”. Le message claque !
Ça va faire réagir !
“L’art doit faire avancer la société, observe Christophe Petit, face à ces Romains de la décadence et ici, on fait la promotion de l’art urbain sans arrières pensées lucratives. Ça va faire réagir les élus qui s’engagent, j’espère juste que ça ne sera pas contre productif et n’accentuera pas le rejet de la politique”.” On savait que JBC était un artiste engagé, c’est confirmé. Ça va faire réagir nos concitoyens !” commente Rémi Louyot, Le Mur. “L’oeuvre crée de l’émotion, le débat est ouvert et j’en suis particulièrement fier !”, conclut l’adjoint à la culture.
