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UDCGT – « Le changement, c’est maintenant ! »

Impossible d’ignorer le contexte local lors de cette assemblée générale de l’Union départementale CGT mercredi ! Les salariés des entreprises menacées attendaient du concret pour défendre leurs emplois. Une réponse qui pour Denis Schnabel, secrétaire de L’UDCGT, passe par le développement de la filière bois.

S’ils saluaient le droit ouvert aux très petites entreprises de choisir le syndicat qui peut les représenter, une avancée sociale de taille, les adhérents pensaient surtout à la survie de leur entreprise et de leurs emplois.

Des représentants de TRW, CIMEST ou BIHR étaient présents et attendaient du syndicat du concret pour soutenir leurs emplois menacés.

Pour le présent, le syndicat préconise de maintenir la pression. Un appel à la mobilisation est lancé le 9 octobre par la confédération nationale pour la défense des emplois et de l’industrie. Les syndicats s’organiseront sur différentes villes, Epinal en sera, d’autant plus que ce même jour, l’entreprise BIHR passera au Tribunal de commerce.

Localement, « La mobilisation commence à porter ses fruits, déclare Denis Schnabel, qui salue la lutte des TRW. Suite aux actions qu’ils ont menées, le groupe revient à la table de négociation. J’invite BIHR et CIMEST à suivre cet exemple. On va se battre pour maintenir les emplois, mais on va pas pouvoir passer à cotés des mutations ».

Pour lui, c’est clair, l’avenir passe par la filière bois.

« Nous avons prouvé qu’un syndicat pouvait être force de proposition, poursuit Denis Schnabel avec fierté, puisque Vosges Développement a retenu le projet d’un site de retraitement des meubles usagers. Ce projet est viable et entre dans les critères du Grenelle de l’environnement. Il reste à trouver des entrepreneurs prêts à s’y investir ».

TRW et CIMEST : « Nous voulons que le groupe assume »

L’entreprise a été mise en redressement judiciaire le 17 juillet. Elle est rattachée à la métallurgie et fabrique des pièces (des rotules et des axes) pour l’automobile.

« Nous voulons que le groupe assume le fait qu’il veut fermer l’entreprise de Ramonchamp, déclare Christophe Vanbelle, syndiqué CGT et membre du Comité d’entreprise. S’il veut nous lâcher, qu’il le fasse dans les règles pour que nous ayons au moins la possibilité de trouver des repreneurs, de développer une SCOP ou encore de fabriquer d’autres produits ».

Les 313 salariés défendent le maintien des emplois avant tout. Ils ont réussi à ramener à la table de négociations lors d’une réunion en préfecture, l’avocat du groupe TRW venu au moins écouter leurs doléances et faire relais auprès de la Direction.

Les salariés reprochent au groupe de provoquer la procédure de redressement judiciaire en retirant les carnets de commande importants à l’entreprise, pour arriver à la liquidation, qui, à leurs yeux, est loin d’être justifiée économiquement. « Les marchés sont là. Le site de Ramonchamp est rentable. Si le groupe veut faire plus de profits dans d’autres pays, qu’ il en assume les conséquences », défend il, mettant en avant les bénéfices réalisés par le groupe en 2011. Pour les salariés, c’est clair, le groupe tente de faire passer un plan social bon marché.

Même combat pour la CIMEST qui fabrique des pièces plastiques pour le secteur automobile et dépend du groupe Plastivaloire. L’entreprise compte une centaine de salariés.

A Urimenil, le sort de la corderie Bihr, qui emploie 160 salariés à Uriménil sera tranché le 9 octobre par le Tribunal de commerce. La liquidation pourrait être prononcé. D’après la CGT, il semblerait qu’il y ait une proposition de reprise et qu’un projet de scop soit à l’étude.

Encadré : 

B.Boulay

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