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Un téléphone pour les victimes de violences en grave danger

Aujourd’hui, le préfet des Vosges, Jean-Pierre Cazeneuve-Lacrouts signait avec le tribunal, les forces de l’ordre, le centre d’information sur le Droit des femmes et des familles, le service pénitentiaire d’insertion et de probation, le directeur de GTS mondial Assistance et le délégué régional d’Orange, une convention pour mettre en place un dispositif de Téléprotection sur les Vosges. 3 appareils sont  remis au département pour les victimes en grave danger.

Il s’agit d’un téléphone qui s’active d’une seule pression du doigt, relié à une plateforme d’assistance, qui transmet les appels à la police ou à la gendarmerie.

Pas besoin de parler

Cet appareil est géolocalisé et permet aux forces de l’ordre de retrouver la personne, sans qu’elle ait besoin de  parler. Ce téléphone est remis par le procureur de la République pour 6 mois, renouvelable une fois, à une personne en grave danger, si elle est poursuivie par un ex-conjoint, qu’une interdiction d’entrer en contact a été prononcée et que la personne est consentante.

Un comité de pilotage

Un comité de pilotage, composé d’un magistrat du parquet, du capitaine Embark, du capitaine Elme et du CIDFF, suivra le dispositif une fois par mois au début, puis une fois tous les 2 mois.

3 appareils pour les Vosges

“Il y a 400 appareils pour la France, 12 pour la cour d’appel de Nancy, détaille Patrick Poirret, procureur général de la Cour d’appel de Nancy, 5 appareils ont été attribués à la Région, mais le département ayant un taux d’affaires de violences plus important, on lui a attribué 3 téléphones. Le tribunal d’Épinal est le 1er à signer cette convention pour la Cour d’appel de Nancy”.

Des violences souvent dans la sphère familiale

Ce téléphone a été expérimenté en Seine-Saint-Denis en 2009 et le dispositif a été étendu en 2014. “Ces affaires de violence sont extrêmement délicates, car elles ont lieu dans la sphère familiale et il y a beaucoup de réticences à porter plainte par crainte des représailles, explique le magistrat. Sur les 5 dernières années, 20% des violences ont eu lieu dans la sphère familiale.

C’est vraiment très important

Ce téléphone est un premier pas. Il va avec un accompagnement qui aidera la victime à sortir de son enfermement. “Quand une personne est victime de violences, elle vit dans la peur et ce téléphone est vraiment très important”, témoigne  Martine François, assistante sociale au Conseil départemental. Le premier sera attribué en fin de semaine.

Les collectivités y réflechissent

La période où les personnes ont le plus besoin d’être protégées, c’est à la sortie de prison de l’ex-conjoint. C’est là qu’on a le plus d’alarmes”, indique Patrick Poirret. 200 nouveaux téléphones devraient venir compléter ce premier lot pour la France en 2016. Les Collectivités réfléchissent également à en acquérir. 5 à 6 téléphones couvriraient efficacement les besoins.

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