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UPA Vosges – « Ne nous laissez pas mourir ! »

Ce matin, les très petites entreprises des Vosges appelaient à l’aide ses parlementaires.  Sacrifiées mais pas résignées, elles interpellent :  « Nous sommes en train de mourir, que pouvez-vous faire pour nous, tout de suite ?  ».

 4 parlementaires des Vosges étaient autour de la table dans les locaux de la CAPEB. Seul, Gérard Cherpion n’avait pas pu se libérer.

Arrêtez le matraquage fiscal !

La situation est très simple. « On croule sous les charges sociales. On ne peut pas embaucher, même quand on a des contrats à cause de la lourdeur des procédures de licenciement. On change de normes et de réglementation tous les 2 ans voire plus”.

Rendre de l’oxygène aux entreprises

“Et la concurrence des contrats détachés venant de l’étranger  occupe le marché.  On ne peut plus tenir comme ça. Qu’est-ce que vous pouvez faire pour nous aider ? », synthétisent ces petites entreprises du commerce et du bâtiment.

Il faut rendre de l’oxygène aux TPE qui s’asphyxient, mais comment ?

Dans l’opposition

Michel Heinrich plaide pour l’exonération de la cotisation d’allocations familiales, qui pourrait selon lui, rendre rapidement un peu d’air aux entreprises. « Avec Gérard Cherpion, nous sommes montés au créneau pour souligner que le crédit d’impôts n’était pas applicable aux très petites entreprises, qui n’ont pas de salarié, rappelle le député. J’ai également interpellé Michel Sapin sur la diminution des aides à l’apprentissage limitées à 1 an et aux entreprises de moins de 10 salariés ». Mais ces députés sont dans l’opposition, donc pas forcément entendus.

Trop chère l’assurance chômage !

Michel Heinrich part en guerre contre le dispositif de l’assurance chômage en France : « On a le système le plus avantageux au monde ! ». De l’argent qui selon lui, pourrait être en partie réinvesti ailleurs.

Mais les TPE préfèreraient ne pas avoir besoin d’y recourir !

Courroies de transmission

« Nous sommes des courroies de transmission, complète François Vannson, député des Vosges, qui propose de reprendre les revendications point par point et de faire une démarche commune à tous les parlementaires. « J’ai également posé une question en Assemblée nationale sur l’augmentation de la TVA et le problème des auto-entrepreneurs ».

Qu’est-ce que vous pouvez faire ?

Un cumul de petites mesures qui asphyxient les TPE, mais  elles n’en sont plus là ! « On a besoin d’une politique plus générale, rétorque Jean-Claude Prévot, qui a une entreprise de charpente à Jeuxey. C’est un vrai carcan pour débaucher. Du coup, on hésite à embaucher. Qu’est-ce que vous pouvez faire pour simplifier tout ça ? Allez chercher de l’argent, où il y en a. Faites la chasse à ceux qui trichent vraiment, aux débordements »

Mettre à plat la fiscalité

Et d’interpeller Christian Franqueville : « Vous qui êtes du bon coté, qu’est-ce que vous faites ? ». « La situation ne permet pas la révolution. Il faut remettre à plat l’ensemble de la fiscalité en France », assure le député de gauche. Une déclaration qui fait bondir Philippe Thiebaut, représentant des artisans boulangers : « Mais une réforme fiscale, c’est 4 ans minimum, proteste-t-il. Une entreprise actuellement, a une échéance de 3 mois ! ».

En train de “crever”

« Quand il y a urgence, il faut réagir ! », renchérit Jean-Claude Prévot. Parlons des mesures à prendre, on est en train de crever ! »  Et face à Christian Poncelet, qui égrène ce qu’il met en place sur le département : « Mais ce n’est plus le problème aujourd’hui ! Nous voulons que vous entendiez notre cri d’alarme et j’ai l’impression que vous ne nous entendez pas ! Votre rôle est d’entendre nos difficultés et de mettre en place des solutions ».

 Droite et gauche ensemble ?

L’une d’elle serait tout simplement de s’unir, quel que soit le parti politique de rattachement et d’y aller ensemble. Mais en France, ça semble mission impossible !

« Nous sommes engagés dans une guerre économique mondiale », s’accordent à penser les parlementaires. « Nous avons la bonne main d’œuvre, mais pas la bonne fiscalité ! », conclut Xavier Grimon de la Fédération de l’hôtellerie.

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