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Week-end du dessin de presse – Dessinateurs en live à l’imagerie !

Pour le week-end du dessin de presse, l’équipe de l’hebdo “Le 1” a pris ses quartiers à l’Imagerie. Les dessinateurs occupent 4 murs pour des fresques en live, au rythme des visites de l’imagerie.

On souhaite que l’Imagerie reprenne sa place au coeur de l’actualité, explique Christine Lorimy, directrice de L’imagerie. On a la chance à Épinal d’avoir une jeune garde avec les artistes qui sortent de l’École supérieure d’art de Lorraine, l’ESAL, une école réputée et ce week-end, on souhaite mettre  sur le devant de la scène de nouveaux dessinateurs. On aime la presse, on la soutient !”.

Le Petit Colpoteur colorié sur l’Aquatype

L’hebdo “le 1” est partenaire de l’imagerie. Ce qui les rapproche, c’est une façon illustrée de traiter l’actualité, appelée “Repères” qui veut donner en un regard, un aperçu du contenu. L’équipe du 1 a pour ce week-end du dessin de presse, investi l’imagerie, et conçu Le Petit Colpoteur, mis en couleur sur l’Aquatype, une machine du siècle dernier. Le Petit Colporteur s’est servie d’anciennes images d’Épinal pour mettre en relief une vision contemporaine des questions de société.

Le 1 de la différence

Natalie Thiriez, directrice artistique du 1 a présenté avec enthousiasme ce concept “différent” lancé en 2014. L’idée est de traiter chaque mercredi un seul sujet en confrontant des points de vue très différents. Avec 45g de papier et les signatures d’écrivains, de chercheurs et d’artistes, le 1 veut décrypter l’actualité avec plusieurs regards ouverts.

Un format qui se déplie

Il a adopté un format qui se déplie pour pouvoir développer des illustrations, des dessins, des cartes qui permettent de visualiser le sujet. L’équipe veut donner du sens aux événements et les mettre en perspective sous plusieurs facettes, “un peu comme un Rubicube. À chaque fois qu’on tourne, on a une vision différente”. Et dans le 1, il n’y a pas de pub !

Multi facettes d’un seul sujet

On s’imprègne d’un sujet, décrit Natalie Thiriez, ça infuse différemment et il en sort une pluralités de déclinaisons. Il y a beaucoup d’illustrations pour que ce soit attractif. Mais il y aussi beaucoup de travail de recherche et de synthèse et beaucoup d’allers retours, rédaction-illustrateurs car le dessin est important. C’est une entrée pour traiter le sujet. Le 1 est un journal de curieux”. Elle avait amené plusieurs numéros déjà parus et les Vosgiens s’y intéressent.

Un reloockage

L’Imagerie a complètement changé de look. Même si elle s’appuie toujours sur un patrimoine de vieilles machines et de métiers anciens, elle a organisé différemment les espaces, pour présenter les catégories d’images au fur et à mesure des époques. Les espaces ont été réorganisés pour les visites avec des stores illustrés d’images ou des métiers du siècle dernier. C’est là que Jochen Gerner s’appliquent à ancrer sa pierre pour la lithographie. Pas moyen de poser la main ou d’effacer, il a opté pour un motif qu’il peut facilement transformer en cas de “ratage”, un paysage vosgien avec ses rondeurs et ses arbres plumeaux.

Bataille égyptienne

4 murs sont mis à la disposition de 4 illustrateurs. En bas, on trouve Simon Bailly, sorti l’année dernière de l’ESAL, il travaille pour le 1, pour des maisons d’édition et fait des travaux de graphiste. Il mêle les thèmes forts de l’imagerie, Napoléon, la religion, la bataille égyptienne et place dans les mains des personnages, Le Petit Colpoteur, clin d’oeil du week-end ! “Je travaille beaucoup en noir et blanc, explique-t-il, c’est un rappel de la BD”.

Dans mon aéroplane blindé

Après la salle des machines et la fameuse Aquatype, le Poisson, nage à l’aise avec son sujet. Il est parti d’une planche qui s’appelle : “S’ils avaient eu des aéroplanes …” et a imaginé un aéroplane qui prend feu avec un Don Quichotte un peu fou, qui se saisit de l’extincteur pour éviter la catastrophe. Scène également en noir et blanc. Dessins de presse obligent !

L’Imagerie, ça rime avec Napoléon

A l’étage, après un escalier graffé par Chanoir, Hubert Poirot-Bourdain s’amuse de la citation des images d’Épinal : “”Vous êtes grand comme le monde, disait un jour, mi-figue, mi-raisin, Kléber à Napoléon, et le monde n’est pas assez grand pour vous”. J’ai trouvé ça très amusant, commente Hubert Poirot-Bourdain, et j’espère que ça fera rire les gens qui passeront devant”. Sur fond gris, il dessine en noir et blanc, un champ de bataille avec canon et généraux. “L’Imagerie, ça rime presque avec Napoléon”.

Une place pour la jeunesse …

Au bout, Clod baigne dans la presse enfantine. Il a choisi la couleur , ouf ! Il crée pour la jeunesse et se place sur une inspiration plus onirique, plus poétique, où les hommes allongés sur le meuble, regarde à la longue vue des poissons-oiseaux. Des formes arrondies, des bleus et jaunes en contrastes avec le fond, qui donne une légèreté à l’endroit, une ancienne salle de classe … et place l’imaginaire aux commandes.

 

 

 

 

 

 

 

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