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Xaronval prépare sa 33e foire des brocanteurs !

Les 12 personnes du chantier d’insertion sont en plein boum pour cette 33e brocante. Ils sont guidés par des bénévoles  qui ont rodé leur savoir faire acquis au fur et à mesure des éditions. Les exposants d’antiquité vont occuper toute la rue principale depuis l’entrée et les artisans seront regroupés sur une esplanade en haut du village. Point d’orgue de la saison, cette foire mobilise toutes les énergies !

Les 12 personnes du chantier d’insertion  ne peuvent pas rester au village plus de 24 mois. Le temps de mettre le pied à l’étrier pour décrocher d’autres contrats, mais c’est une équipe qui veut travailler et qui s’active pour préparer l’apothéose de ce dernier week-end de la saison.

Ils touchent à tout

Adressés par Pôle Emploi, les conseillères RSA ou relais sociaux, ou par connaissance, ils sont en contrat de 26h par semaine. Pour eux, pas de doute, c’est mieux que de rester à la maison ! “Ici, ils ont une chance inouïe,  souligne Maurice Lacourt, l’homme qui est à l’origine du village 1900. Ils touchent à tout. le travail est varié. Ils peuvent faire de l’électricité, de la maçonnerie, recycler le mobilier et les objets, faire de la décoration, réparer la calèche, faire de l’aménagement paysager, de l’agriculture ou de la ferronnerie“.

14 postes à 26h

L’équipe a des profils très variés. Des jeunes aux plus anciens avec des compétences diversifiées. “Le dispositif est en train de changer, explique encore Daniel Perrard. Avant, nous avions 14 postes de 26h par semaine. Nous allons avoir au 1er janvier 2015 une enveloppe globale pour 7 équivalents temps plein et nous gèrerons les temps de travail en fonction des personnes.”. “Les politiques oublient simplement que ce sont des bénévoles qui gèrent tout ça et c’est compliqué !”

Une nouveauté, la recyclerie

La nouveauté pour cette brocante, c’est la recyclerie. Les amis de Valamont récupèrent ce dont les gens veulent se débarrasser à la déchèterie de Charmes. Ils ont un contrat avec la communauté de communes de Haute Moselle. Les objets et le mobilier sont restaurés et relookés.

Pierre relooke

Au village, c’est l’oeuvre de Pierre, qui aime redonner vie à ces objets récupérés. Il a une formation de peintre en bâtiment, mais sur ses loisirs, il fait de la gravure sur verre et des maquettes. “J’ai de l’or dans les doigts, confie-t-il. En tout cas, le village, c’est bien mieux que de rester sans rien faire !” Il y est depuis juillet. Il était au chômage depuis 2 ans et demi, depuis la fermeture de l’entreprise où il travaillait. Son projet, est d’être une immersion à la mairie de Charmes et peut-être y rester … En attendant, il laisse libre cours à sa créativité.

Les arts de Valamont

Mais l’association a également un partenariat avec “Les arts de Valamont”. Une fois relookés, les objets et mobiliers peuvent être vendus ou servir aux secours de première urgence pour des personnes en détresse. “Nous réfléchissons également avec Mirecourt qui veut créer une recyclerie, à ouvrir un magasin un ou deux après-midi par semaine. Ça permettrait de créer un emploi”, projette le président.

Rien ne fait peur à Julien

Julien est arrivé en juin. Il n’a pas pu financer la réactualisation de son permis de cariste et le chômage se prolongeait. Mis en relation avec le chantier par sa tante, il y voit un tremplin. “Je suis très manuel, rien ne me fait peur !”. Il est un des hommes à tout faire et trouve le travail au village plutôt agréable, en attendant que d’autres portes s’ouvrent. Et puis quand il ne travaille pas, il a trouvé en Pierre, un pêcheur passionné comme lui !

La ferme et l’aménagement paysager

La ferme, c’est le domaine de René. Ne pouvant plus porter de grosse charges, il apprécie de s’occuper des animaux. Il espère rester au village jusqu’à sa retraite, dans 2 ans. Cédric, lui est plutôt sur les travaux paysagers. Et Pierre s’occupe de la tonte et l’entretien. Il a travaillé dans la salaison et a obtenu un CAP de boucher, mais son expérience dans le métier est jugée trop courte. Il est resté 2 ans sans travail. C’est sa fille qui avait le contact du village. Mais c’est le père qui a rejoint le chantier d’insertion. Il espère bien réactualiser son permis sur les engins de chantier.

Entretien

Quant à Lucia et Christiane, elles ont en charge le ménage et le repassage des costumes. “Il faut travailler vite et bien”, commente Christiane, qui a déjà fait un passage au chantier en 2002-2003. Mais pour elle, c’est surtout le moyen de cumuler des heures pour un revenu plus complet. Lucia, elle,  vient de Madagascar avec un diplôme d’institutrice qui n’est pas reconnu. Elle travaille comme ATSEM quelques heures pour la mairie de Charmes. “Ici, c’est 26h assuré”, déclare-t-elle. Le temps pour elle de repasser le BAFA et un CAP petite enfance. Enfin, en encadrement de cette fine équipe, il y a Jérémy, qui a commencé lui-même en contrat d’insertion, et comme il en voulait, il suit maintenant une formation d’encadrant.

Du travail avant le succès

Tout ce petit monde travaille dur, (mais quand même pas après 16h) pour mettre en place la grande brocante de ce week-end, les 27 et 28 septembre, qui clôt la saison et promet bien des plaisirs. Mais avant la réussite, il faut trimer ! … dans la bonne humeur !

Xaronval

Hier

Ancien nom : Charonvaux

363 habitants, 77 maisons, 55 élèves

409 ha labourés, 33ha de vigne et 42 ha de pâturages

2 moulins à farine. Les femmes fabriquent des dentelles.

Aujourd’hui

100 habitants, la 100e est née le 21 juillet 2014.

18% de retraités seulement alors qu’il représentait 65% en 1996

4 artisans

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