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21 députés européens appellent au redémarrage de la Papeterie de Docelles

Les porteurs du projet de Scop pour la Papeterie de Docelles étaient reçus le  9 septembre au Parlement européen pour présenter leur projet et le blocage d’UPM. 21 députés de différentes sensibilités politiques, appellent au redémarrage. Voici l’appel.

En janvier 2013, le groupe finlandais UPM décide brusquement de vendre l’usine de Docelles, la plus vieille papeterie de France située dans les Vosges (en activité depuis 1478). Quelques mois plus tard, après avoir refusé l’offre d’un repreneur, UPM annonce sa décision de fermer le site, provoquant la disparition de 160 emplois directs.

Une SCOP pour la production de papier spéciaux

Certains salariés ont monté un projet de reprise sous forme de SCOP (Société Coopérative et Participative). Ce projet se concentrait entre autres sur la fabrication de papiers d’emballage alimentaire et de papiers spéciaux destinés à la digigraphie, marchés qu’UPM avait choisi de ne pas aborder. 85 anciens salariés l’avaient rejoint, 30 personnes devaient être immédiatement recrutées. Il était prévu qu’en deux ans, les effectifs remontraient à 160 salariés.

Un financement calé avec les soutiens et les banques locales

Ce projet a reçu l’appui de l’Union régionale des SCOP, du Conseil régional de Lorraine, du Conseil général des Vosges, du cabinet du préfet. Un financement de 12 millions d’euros pour le fonctionnement a été réalisé associant la BPI et deux établissements bancaires. Le projet était bouclé fin février 2014.

UPM exige 10M€

UPM avait jusqu’alors indiqué que, faute de repreneurs, il laisserait l’usine aux salariés pour un euro symbolique. En février 2014, UPM exige une offre de la part des salariés. Ceux-ci réétudient leur capacité de financement et offrent 3 millions d’euros pour racheter les actifs à UPM. Le 5 mars 2014 : UPM refuse l’offre et indique qu’il en attend 10 à 12 millions.

Usine abandonnée

Aujourd’hui cette usine est à l’abandon et aucun repreneur n’est en vue. UPM a décidé purement et simplement d’abandonner ces salariés en leur interdisant de reprendre une quelconque activité en rapport avec leur savoir-faire.

Que la justice oblige UPM à respecter ses engagements

Nous, parlementaires de différents bords politiques, exigeons que l’emploi soit prioritairement protégé et souhaitons que la justice oblige UPM à respecter ses engagements de session et d’aide financière envers ses anciens salariés regroupés en SCOP, et ainsi, que ce site industriel historique puisse reprendre son activité.

François ASENSI, député de Seine-Saint-Denis

Guillaume BALAS, député européen

Pervenche BERÈS, députée européenne,

Alain BOCQUET, député du Nord

Marie-George BUFFET, députée de Seine-Saint-Denis

Jean-Jacques CANDELIER, député du Nord

Patrice CARVALHO, député de l’Oise

Gaby CHARROUX, député des Bouches-du Rhône

André CHASSAIGNE, député du Puy-de-Dôme

Marc DOLEZ, député du Nord

Aurélie FILIPPETTI, députée de Moselle

Christian FRANQUEVILLE, député des Vosges

Jacqueline FRAYSSE, députée des Hauts-de-Seine

Nathalie GRIESBECK, députée européenne

Chaynesse KHIROUNI, députée de Meurthe-et-Moselle

Pierre LAURENT, sénateur de Paris

Edouard MARTIN, député européen

Nicolas SANSU, député du Cher

Gabriel SERVILLE, député de Guyane

Marie-Christine VERGIAT, députée européenne

Marie-Jo ZIMMERMANN, députée de Moselle

 

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