CGT Ravenel – Vers quel système de santé va-t-on ? Pourra-t-on prétendre à une offre de soins digne de ce nom ?

Les objectifs du gouvernement tendent vers la diminution des dépenses de santé, donc de l’offre de soins. Vers quel système de santé va-t-on ? s’interroge la CGT réunie le 21 mai en assemblée. Les agents ne peuvent pas cautionner la dégradation des conditions de travail. Ils veulent être reconnus par une rémunération à la hauteur de leurs efforts.

La loi santé défendue par ce gouvernement n’a pas rompu la logique de casse. Si cette loi a réintroduit la notion de service public, il n’en reste pas moins que les contraintes financières imposées aux établissements risquent d’être encore renforcées“, déplore la CGT. Le budget des hôpitaux va diminuer de 3 milliards d’euros à l’horizon 2017. Ce qui se traduira par la suppression de 22 000 postes.

Moins de postes, toujours la même charge de travail

30 postes ont déjà été supprimés en 2013/­2014 sur l’établissement de Ravenel, mais la charge de travail reste la même.  Pour la CGT, entre décembre 2014 et février 2015, l’établissement aurait encore perdu 8,64 équivalents temps plein. Les menaces qui pèsent sur le quotidien des agents créent une situation d’inconfort professionnel, d’inquiétudes pour l’avenir et de déstabilisation.

Perte du pouvoir d’achat de 15% en 15 ans

Les différentes attaques dans les hôpitaux actuellement sont contre productives. Les personnels ont besoin de considération en terme de rémunération, depuis 5 ans la valeur du point n’a pas bougé, la perte de pouvoir d’achat est d’au moins 15 % depuis 2000″, regrette le syndicat. Et inutile de dire que le projet de s’attaquer à l’accord local des 35h rencontrera une forte résistance de la part de la CGT.

Plus les moyens de soigner ?

De l’argent, il y en a, il suffit de faire d’autres choix ! Au lieu de privilégier le patronat à travers différents dispositifs, en lui octroyant 200 milliards, peut-être le gouvernement pourrait-il entendre le cri du peuple, qui n’arrive plus à vivre tout simplement !“, argumente la CGT. De plus en plus de personnes n’ont plus les moyens de se faire soigner, de payer les pensions des personnes âgées, handicapées ou dépendantes. Une atmosphère qui ne peut pas être sereine, comme le nécessiterait le soin aux personnes. Rien n’est nouveau mais rien n’a changé …

 

 

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