Darney – La ZAC de la Barbeline inaugurée

Après la blanchisserie, un opticien et  le centre de distribution de La Poste ont pris possession des lieux. La zone de La Barbeline inaugurée ce samedi après-midi, s’étend sur 2ha, 5000m2 de bâtiment. Avec ses 11 cellules modulables, elle redonne vie à une friche industrielle. 6 sont encore disponibles (300m2 environ).

Ce sera  la dernière inauguration avant les prochaines élections municipales. Et c’est sous une pluie battante et une nuée de parapluies, que les élus et acteurs de l’intercommunalité ont fait la visite, après avoir coupé le symbolique ruban !

1ère station, chez l’opticien

Stéphane Monasse vient de Lunéville. « Angle de vue 88» est installée depuis le 13 août.« La clientèle est très satisfaite de trouver ce service à proximité, témoigne-t-il. Je ne regrette pas mon choix. C’est très agréable de travailler ici ». Comme pour toute nouvelle implantation, il faut le temps que l’activité prenne son envol. Mais il n’a pas à redouter la concurrence !

Le centre de tri de La Poste

2e cellule visitée, le centre de tri de La Poste en location bail. Il regroupe sur le site, les unités de Darney et Monthureux-sur-Saône. « Avec la fusions des 2 entités, nous nous sommes trouvés devant la problématique suivante : soit nous trouvions des locaux adaptés, soit nous replacions les facteurs dans différents centres existants, retrace Eric Eple, délégué aux relations territoriales Vosges. L’offre de la ZAC Barbeline répondait à nos besoins et nous permettait d’économiser les déplacements”.

Économie sur les déplacements

Sur Vittel, c’était 50 km avant que la première lettre puisse être distribuée. C’est une solution responsable en termes d’économie et de développement durable ». 14 facteurs travaillent ici et ont certainement appréciés de ne pas avoir à faire la route tous les jours ! « 11 tournées sont effectuées  quatidiennement sur 36 communes », précise Eric Eple.  Le courrier arrive à Vittel et il est rapatrié par camion sur Darney pour ses secteurs. La distribution comprend le courrier, les colis et la publicité.

Ergonomie et sécurité

« Tout est classé verticalement pour éviter les maladies du poignet et les casiers sont réglables en hauteur en fonction de la morphologie. Les agents apprécient particulièrement d’être en sécurité quand ils chargent ou déchargent. Il y a 9 véhicules et 2 scooters sur le site ».

Garage du transport scolaire

Dans cette même zone, s’est installée en septembre, une blanchisserie commune à 4 établissements pour personnes âgées. Elle abrite également les bus et navettes du transport scolaire pour l’intercommunalité.

Une autre cellule est réservée. Elle servira de service technique pour l’EHPAD. Cet espace est vendu 148 000€. Il comprend une partie stockage et une pièce chauffée pour travailler.

Des cellules modulables

Les cellules qui donnent sur la rue seront plutôt réservées aux commerces et services. Les cellules en intérieur conviennent mieux à des ateliers. Une grande cellule de 470m2 pourrait convenir à un commerce. L’éclairage coté rue va être refait.

Compenser la perte des 660 emplois

« On se rappelle la fermeture de l’usine Elsa, juste après celle de Bongrain, avec la suppression en tout de 660 emplois, rappelle Hervé Buffe. Pour cette friche, il y avait 2 projets, la maison de santé et la relance du développement économique ». C’est la maison médicale qui prend la priorité, mais le projet économique n’est pas abandonné.

Maintenir commerces et artisans sur le territoire

« Le conseil municipal a suivi avec 2 garanties, 2 entités saines qui pouvaient être pérennisées, la blanchisserie et le centre de tri ».

Le projet de ZAC est porté par la commune pour le territoire de l’intercommunalité. Il vise à maintenir les commerces et artisans présents sur le territoire.

Un bel outil !

L’ensemble du projet a coûté 1,8M€ avec 380 000€ de subvention État, 100 000€ de subventions régionales, 36 000€ de subventions départementales et 20 000€ de réserve parlementaire. « C’est un bel outil pour l’économie rurale, souligne Hervé Buffe, maire, il reste à faire vivre. Et par ce travail en commun, nous avons maintenu l’emploi sur le secteur ». Si des cellules sont vendues, l’opération peut s’équilibrer d’ici 4 ans, sinon ce sera sur 9 ans.

De l’audace !

De l’audace saluée par Yannick Dars, « une responsabilité assumée » pour Christian Poncelet, « une belle aventure pour soutenir la ruralité », admire le préfet et un travail efficace des élus locaux pour relancer le développement local.

 

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