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Éducation – SOS écoles rurales !

Des parents des RPI (Regroupements pédagogiques intercommunaux) de Liezey-Beillard et Faucompierre-Laveline-Réhaupal occupaient l’entrée de l’Inspection académique à Épinal. Ils veulent conserver des écoles de proximité pour leurs enfants. Pas question d’accepter une seule classe à 5 niveaux avec maternelles et élémentaires mélangées !

L’opération escargot qui devait alerter la population sur la suppression d’une classe à Faucompierre-Laveline-du-Houx-Réhaupal a été annulée. L’Inspection académique a accordé au RPI une année de sursis. Mais les parents ne capitulent pas, car ils savent bien qu’ils n’ont gagné qu’un an, pas plus ! Pas touche à mon Regroupement pédagogique !

Avec le RPI de Liezey-Beillard

Ils rejoignent les parents du RPI de Liezey-Beillard qui interpellent l’Inspection académique d’Épinal. “Le RPI Liezey-Beillard compte 52 élèves. Nous avons 3 classes sur 3 communes, expliquent-ils. La maternelle est au Costet Beillard. C’est la seule école qui peut recevoir des petits. Il est question de la supprimer et de répartir les élèves en fonction de leur lieu d’habitation entre Les écoles du Tholy et de Gérardmer. Mais l’école du Tholy n’est pas en capacité de recevoir tous ces enfants ! Les CP-CE1 sont à Gérardmer et les CE2-CM1-CM2 au Bas Beillard. L’inspection veut les regrouper en une seule classe“.

Des journées qui n’en finissent plus et des frais

Mais ils n’ont pas pensé aux familles qui auraient des enfants sur plusieurs niveaux, dispersés à droite et à gauche !“, proteste Hélène Limaux qui se fait porte-parole des parents en colère. Elle habite Champdray et a  3 enfants dans chacune des 3 écoles. “1h de Bus aller-retour, ça fait des journées à rallonge pour les enfants de maternelle, c’est trop ! En plus, ils devront rester à la cantine et pour les parents, ce sont des frais de transport et de cantine supplémentaires”. “Ils ont juste oublié que l’on est en zone de montagne et que l’hiver, les transports peuvent être difficiles”.

Une classe aujourd’hui, demain le RPI !

Ils entendent bien se regrouper avec les autres RPI menacés, parce que ce sont les services de proximité qui ne sont plus assurés dans les communes rurales. “On sait très bien que supprimer une classe aujourd’hui, c’est fermer le Regroupement demain ! C’est une manière comme une autre de le laisser s’asphyxier tout seul, pour qu’il disparaisse sans bruit. On ne va pas laisser faire ! Un village sans école, on l’a vu à Champdray, c’est un village mort ! Il n’ y a plus de services, il ne reste que les personnes âgées”.

Des enfants fatigués et des villages qui meurent

Ces ruraux qui ont choisi la qualité de vie pour leur famille, la veulent aussi pour l’éducation de leurs enfants. Ils veulent que leur village continue à être rythmé par la vie quotidienne, les allées venues et les horaires de l’école. L’Éducation nationale veut reprendre 3 postes et conforter les écoles de Gérardmer dont les effectifs sont en baisse, mais ce n’est pas le choix des parents concernés qui pensent au bien-être de leur enfant, avant les économies de bouts de chandelle.

Écoutés mais pas entendus !

On a joué le jeu. On a essayé de trouver des solutions, qui concilient les intérêts, expliquent-ils. On nous a reçus, écoutés, mais certainement pas entendus, vu les propositions aujourd’hui ! Leurs enfants des communes rurales ont droit à une école de qualité comme les autres, sans être obligés de faire 1h de trajet par jour, de manger à la cantine et de rester à l’étude ! Une délégation a été reçue cet après-midi, mais l’inspecteur reste sur sa proposition.

Prochain rendez-vous : le 30 avril

Ce n’est satisfaisant pour les parents qui décident de rester là ! Devant leur détermination, l’inspecteur Léon Folk s’engage à revenir sur la question le jeudi 30 avril. A suivre  …

 

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