Épinal – 1ère Pierre de la salle de musiques actuelles, c’est parti
C’est sous la pluie incessante que les élus ont posé la 1ère pierre de la future salle de musique actuelle, jeudi 23 mai. « La souris verte » a bien été trempée dans l’eau, mais elle ne courra pas. Elle restera en ville, rue des États-Unis.
Après la démolition cet hiver, voici la construction.
Apparemment, il y a les élus qui savent manier la truelle et les autres, …mais après quelques plaisanteries, les signatures sont apposées. L’engagement officiel sera glissé dans un tube métallique et scellé dans la 1ère pierre. C’est parti, la construction est amorcée. Département, communauté d’agglomération d’Épinal et Région sont embarqués dans l’aventure.
Du palace à la musique, il n’y a qu’une note
La salle de musique actuelle se trouve à la place de l’ancien palace, qui a été démoli entre octobre et décembre.
« L’originalité de cette 1ère pierre est qu’il y en a eu d’autres au même endroit, remarque Jean-Pierre Moinaux, chargé de la culture pour la Région. Il en retient le rite de passage du cinéma à la salle de musiques actuelles. 1ère pierre, qui suscite également un brin de nostalgie chez Gérard Marulier, conseiller général, qui se rappelle avoir dépensé son argent de poche à l’ex cinéma.
Un lieu de vie autour de la musique
L’investissement de ce nouvel équipement se monte à 6,4 M€ subventionnés à plus de 50%. Il est supporté par Scènes Vosges qui intègrera la communauté d’agglomération d’Épinal à partir du 1er juillet.
Parfaitement insonorisé, l’espace accueillera toutes les musiques actuelles. Il offrira aux musiciens, 2 salles de spectacle et des lieux de répétition. L’ambition est d’en faire un lieu de vie, qui brasse professionnels et amateurs de différentes générations. « J’espère que chaque musicien y trouvera sa place », souhaite Gérard Marulier.
Intégrée dans un réseau de SMAC
La livraison de l’équipement est prévue pour le printemps 2014. Il entrera dans le réseau des SMAC, qui vise à développer une complémentarité des sites et des moyens régionaux, pour dynamiser les pratiques musicales sur chaque bassin de vie, soutenir les cultures émergentes, parier sur la médiation culturelle et l’éducation artistique. « La région pourrait bien devenir pilote en ce domaine », assure Jean-Pierre Moinaux.
