Ils veulent développer le Parkour à Épinal

Ils sont une poignée de jeunes à s’être pris de passion pour le Parkour, ce sport initié par David Belle qui consiste à se déplacer librement en franchissant les obstacles, à jouer de son corps pour aller plus loin comme dans le film “Yamakasi”. Antoine Harmand est convaincu. Il voudrait créer un club. En attendant, il invite quelques adeptes au Parc du château.

Et c’est parti ! Antoine escalade les quelques pierres, saute les barrières, s’élance au-dessus du vide, se détend dans un déplacement rythmé. pour lui, pas encore de salto, il n’a que 6 mois de pratique, mais déjà une bonne fluidité des mouvements.

Évoluer en réel

Fan de jeux vidéo, il évoluait virtuellement mais ça ne lui suffisait plus, il voulait le faire en réel et il y a pris goût ! Il reprend les termes de David Belle. “Vous voyez un mur, moi je vais voir ce que je vais en faire”.

C’est aussi une philosophie

Le parkour, c’est l’art du mouvement, un défi maîtrisé. “C’est aussi une façon d’aborder les choses, une philosophie”, explique Antoine. Si “être et durer” ne l’inspire pas, il veut oser ! “Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas que les choses sont difficiles”, cite-t-il. Progresser, repousser les limites, apprivoiser son environnement et emprunter des chemins détournés… des valeurs auxquelles il adhère, mais pas pour défier les autres, il réfute cet aspect parfois associé au Parkour.

Un terrain de jeu

Antoine et ses amis font du château, un terrain de jeu, une piste d’entrainement, pour jouer de son corps jusqu’à parfaitement connaitre ses possibles et ses limites. Ils utilisent l’impulsion,  la détente, rivalisent d’agilité, défient les équilibres, mais toujours avec maîtrise. S’ils ne sentent pas un mouvement, ils continuent l’entraînement et le tenteront quand ils seront prêts. Il y de la prise de risque mais elle est toujours calculée. Et que les gens les regardent,  pimente l’expérience !

Passe muraille et saut de chat…

Antoine ne pratique que depuis 6 mois, mais il a déjà de l’assurance. Antoine apprécie la rapidité de progression. Les jambes impulsent le mouvement, mais il faut aussi développer de la puissance, avoir des bras et des épaules pour se tracter, s’appuyer, renvoyer le rebond. Il parle de passe muraille, de saut de chat … assez imagé ! L’idée est de repousser ce qui vous limite et d’explorer l’environnement autrement. Une certaine danse de la vie …

Le mental et le physique en interférences

Le Parkour, c’est aussi un état d’esprit. C’est gagner en confiance, développer des réflexes, entrainer son corps à réagir, gagner en puissance et en agilité. Le mental suit le physique et il y a une vraie interférence, qui se répercute dans la vie de tous les jours. Et c’est ce qui séduit Antoine, Thibaut, Lucas et Taylor. Ils réfléchissent à la création d’un club spinalien et pourquoi pas un parcours dans le Parc du Château ?

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