Le retour de la Babayaga des Vosges
“L’Izbouchka” de Sidonie Hollard se trouvait en transit devant le Conseil général cette semaine. Une bonne occasion de toucher du doigt la réalité du lien social tissé par les 440 tricoteuses et tricoteurs des Vosges qui ont participé à cet “art-tuning”.
A noter que la petite maison de la sorcière Babayaga tenait plus du film d’horreur dans le conte russe ” Vassilissa la trés belle”. Suivant les textes originaux il s’agissait d’une petite construction montée sur des pattes de poule entourée d’ossements et de crânes. Rien à voir avec le feu d’artifice ludique qui traverse régulièrement les Vosges et qui s’est considérablement affranchi de la tradition slave.
C’est le pompon !
Si l’idée d’origine semblait farfelue, -“Encore une idée d’artiste !”-, les sourires des passants qui croisent cette originale caravane colorée et tricotée, laissent à penser qu’ils en connaissent l’histoire. Un jeune Spinalien de 9 ans cherche à nouveau le pompon qu’il avait fait dans les ateliers d’arts plastiques avec Sidonie Hollard il y a plus d’un an !
On en parle encore !
Le “Festival par 4 chemins” de cet été, qui a vu naitre l’Izbouchka, est bien fini. Mission réussie ! Le projet et ses exhibitions a alimenté les conversations. Et on parle encore de cette création bohémienne et éphémère chaque fois qu’on la croise.
L’insolite en couleurs
Des couleurs, un patchwork inhabituel de laine, une transhumance inattendue, un petit “délire” transgénérationnel auquel les vosgiens adhérent. La mayonnaise a si bien pris qu’on aimerait bien que l’insolite s’installe comme la nouvelle marque de fabrique des Vosges?
Ph P
