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Les communes forestières craignent le clash avec l’État !

2 grosses angoisses pour les communes forestières à l’ordre du jour de cette assemblée générale samedi au Centre des congrès d’Épinal : la convention avec l’État et la crainte que l’ONF n’ait plus les moyens d’assurer sa mission et la contractualisation des communes pour apporter du bois aux scieries locales et garder l’activité et les emplois.

L’État obligé de faire des économies, veut se désengager d’une partie du financement qui servait à payer les services de l’ONF.

L’État se désengage

Jusque-là, les communes et l’État se partageaient le coût de cette prestation. Aujourd’hui, l’État a dénoncé la convention un an plus tôt (Elle se terminait en 2016) pour faire porter ces 50 M€ par les communes, en augmentant la taxe qu’elles versent à l’ONF. Une mesure qui fait grimper en flèche les charges !

Pas question de payer plus !

Les communes forestières y sont formellement opposées ! Elles le disaient l’année dernière à l’annonce du projet. Il en est encore moins question aujourd’hui avec les baisses de dotation et les difficultés économiques ! D’ailleurs, le vote symbolique lancé en fin de séance par le président vosgien, n’a recueilli aucune voix pour l’augmentation ! C’était un appel du pied, pour que le préfet fasse remonter le message au gouvernement. Une mission a été nommée pour tenter de trouver une solution.

La convention dénoncée

L’État a dénoncé la convention un an plus tôt pour mettre cette augmentation de la taxe en application, mais il n’en est pas question ! La convention devrait être signée pour le mois de juin et ce n’est pas gagné ! On craint le clash et s’il n’y a pas d’accord, que va devenir l’ONF ? On a besoin que les agents continuent à gérer la forêt conformément aux enjeux du développement durable.”, s’inquiète René Maillard. Dominique Jarlier, président national des communes forestières, présent à Épinal fustige aussi ce qu’il appelle “cette lubie des administrateurs de Bercy“.

26% de contractualisation seulement

Le 2e cheval de bataille, c’est la contractualisation entre les communes forestières et les scieries, pour leur assurer un approvisionnement en bois qui permettra de créer de la valeur ajoutée, et de garder l’activité et les emplois sur le secteur. La contractualisation est passée de 20 à 26%. Elle est en progression, mais elle est loin de convaincre une majorité des communes. “Il faut nous mobiliser ! Pour les communes, la contractualisation est l’assurance de recettes régulières. C’est une des clés de l’avenir”, défend Philippe Faivre pour le département.

Chercher les équilibres pour garantir le long terme

“Les débats sur la contractualisation doivent se poursuivre dans la recherche des équilibres pour garantir le long terme, conclut Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, préfet. Dans les Vosges, la filière bois représente quand même 6M€ de chiffre d’affaires. D’autres questions comme la régulation du gibier, l’état des chemins ruraux avec les travaux forestiers, la forêt privée ou encore la spéculation sur le prix du foncier forestier ont été abordées, mais elles restent secondaires.

ONF : Office national des forêts

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