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Rancourt – La méthanisation pour valoriser les effluents agricoles

2 GAEC associés, le GAEC du Braumont et celui de la Grande Saule ont fait le pas de la méthanisation. L’installation de la SARL Méthagri sera inaugurée samedi. Aujourd’hui, elle ouvrait ses portes et plus d’une centaine de professionnels ont répondu présents, preuve que le sujet de la méthanisation questionne ! 

Le projet a coûté 1,6M€. Il est porté par 10 associés de 2 GAEC. “Nous avons opté pour la méthanisation pour valoriser nos effluents“, explique Stéphane Brégeot, un des associés de Méthagri. La méthanisation apporte de la valeur ajoutée en respectant l’environnement.

Valoriser les effluents en les transformant en chaleur, électricité et engrais

Rappelons que La méthanisation est un procédé de dégradation naturelle de la matière organique. Les matières organiques (déjections animales d’élevage et résidus de cultures) sont transformées en biogaz  et  « digestat » (résidus). Le digestat est sans odeur, et comme il conserve les vertus fertilisantes des matières, il peut être utilisé comme engrais. Le Biogaz, lui, est transformé en électricité et chaleur.

2 ans pour concrétiser un projet

L’idée a émergé en 2012, l’unité sera inaugurée demain samedi. Il faut compter environ 2 ans pour concrétiser un projet de méthanisation. Les associés ont apprécié d’être épaulés par des conseillers qui maitrisaient la législation.

90% de résidus

Le fumier reste 42 jours dans chacune des fosses. Il y en a deux, un digesteur et un post digesteur (fosse de maturation), chauffés à 45°C. “Pour éclater la cellulose de certaines céréales, il faut parfois remonter la température à 80°C”.Une tonne de fumier entrée donne 900kg de résidus (soit 90% des matières organiques en résidus) et du biogaz.

Co-génération

Le gaz est refroidi dans les tuyaux qui passent dans le sol, on lui enlève le soufre cumulé (important dans le Colza par exemple) et il arrive à la centrale de co-génération, qui va le transformer en chaleur et électricité. Le moteur est alimenté par un duo gaz et fuel, une combinaison qui assure un meilleur rendement. “C’est un peu plus couteux, (2,5l de fuel/h), mais pour nous agriculteurs, c’est une sécurité. On est sûrs que ça ne s’arrêtera pas”, défend Stéphane Brégeot.

10 000T d’effluents, 2MKWh par an

L’unité de méthanisation permet de traiter 10 000 tonnes d’effluents d’élevage par an. La chaleur produite est récupérée pour chauffer les fosses et la salle de traite. 2 millions de kwh électriques sont produits par an en cogénération, soit la consommation de 570 ménages. “Sur un système comme celui-là, on fournit l’équivalent de 4000l de fuel par an en chaleur et autant en électricité“, annonce l’exploitant.

Bientôt un séchoir

La SARL Méthagri envisage de mettre en place un séchoir pour rentabiliser encore plus leur unité de méthanisation. Mais c’est un investissement et du travail supplémentaires et cette dernière donnée n’est pas négligeable !

http://www.actu88.fr/coussey-ils-ont-choisi-la-methanisation/

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