Retraités – Pas touche à notre code, parce que nous valons mieux !

Les jeunes ont protesté hier, les retraités le font aujourd’hui ! Ils se sont battus pour ces acquis sociaux, pas question de voir le gouvernement détricoter ce pour quoi ils se sont battus. “La loi Valls est la pire attaque contre la protection des salariés depuis plus d’un demi siècle“, s’insurgent-ils.

Ils n’étaient que 120, mais ils voulaient être entendus. Ils venaient d’être reçus par le directeur de cabinet du préfet des Vosges, François Rosa, juste avant d’investir la rue. “Nous avons notre mot à dire ! “, insiste Didier Engel, porte parole FSU. “Peut-être avons-nous été entendus ...”, complète Jean-Marcel Hingray, CGT.

Les acquis sociaux, c’est sacré !

Des ex salariés qui ont combattu dur pour les obtenir ne peuvent pas les voir foulés au pied ! Ils refusent qu’on leur impose un monde “néo libéral” où le seul gain qui progresse sans cesse est la précarité ! “Se battre pour la revalorisation des retraites est aussi se battre pour notre jeunesse, qui seront aussi retraités un jour !”, rappelle Didier Engel.

Stop à la paupérisation !

L’Intersyndicale, CGT, FO, CFE-CGC, FSU, FGR-FP et Solidaires, refusent d’aller plus loin dans la dégradation de leur pouvoir d’achat. “Il ne faut pas oublier que les Vosges sont un département rural avec de petites retraites, qui n’ont pas évolué depuis 15 ans”, scande Jean-Marcel Hingray, CGT. “La dégradation du niveau de vie est considérable !” renchérit Maxime Nicolazzi, FO.

Une force vive du début à la fin

Les retraités des Vosges ont travaillé durement toute leur vie mais on ne leur donne pas de médailles d’honneur ! plaisante Jean-Marcel Hingray. A 70 ans on est dynamique, à 90 ans, un peu moins, mais on veut rester digne jusqu’au bout. Nous sommes des consommateurs du coin de la rue. Nous aidons à l’économie locale et nous sommes une force vive de la nation du début à la fin. Sans les retraités, beaucoup d’associations et d’initiatives disparaitraient“.

Retraités ou jeunes, les mêmes intérêts

Ils sont inquiets des perspectives qui se profilent à l’horizon. Les services disparaissent, l’hôpital va être reconstruit à minima et les maisons de retraite sont beaucoup trop chères. “Pour payer nos retraites, il faut encore que de l’argent rentre dans les caisses ! Il faut de vrais emplois pour pouvoir avoir de vraies retraites et qu’on arrête de nous bassiner avec la nécessité de la précarité, c’est du pipeau ! Nous soutenons les jeunes, on a tous les mêmes intérêts”, conclut Maxime Nicolazzi. Force est de reconnaitre que le discours est assez unanime des jeunes aux plus anciens…

 

 

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