Rues & Cies, suite et fin
3e et dernier jour dimanche pour le Festival de spectacles de rue ! Avec le beau temps, la foule est au rendez-vous et il faut parfois s’y prendre à l’avance pour avoir une place … La rançon du succès !
Clownesque, acrobatique, comique, théâtrale, les scènes s’enchainent. La rue est prise d’assaut par les spectateurs, qui déambulent d’un spectacle à l’autre, mais il faudra choisir car le temps de relier les différentes scènes et l’on arrive après la bataille !
Depuis 3 jours, Épinal est en surchauffe. Les cafés battent leur plein. Déambuler en plein soleil donne soif et les petits groupes s’affalent les uns après les autres aux terrasses pour souffler, récupérer en buvant un verre.
Déambulation échauffée
GIGN décalé, le spectacle se joue sur la façade. Ce qui permet au public massé jusqu’à la rue commerçante de suivre la prestation sans souci. Il n’en est pas de même du duo d’acrobatiques portés, place des Vosges. La foule y est tellement dense, que même sur la pointe des pieds, on ne peut apercevoir que la pointe de la chaussure des artistes. Il faudra renoncer et aller voir ailleurs. Le parc de l’Espace cours a du succès, car les scènes y sont ombragées. Une glace en passant pour ne pas fondre, et cap sur le parc de l’Espace cours. Il a un vrai succès, car les scènes y sont ombragée et les pelouse plus accueillante que le macadam.
La bête noire
Dans sa bulle ajourée, Thomas Chaussebourg, danse un homme écorché par la vie, qui donne dans la démesure des espoirs, des fantasmes. La chute n’en est que plus dure ! Le désespoir aussi… Libre, sans mors, son cheval, un magnifique Frizon, l’accompagne à la limite de la folie, juste présent, prêt à l’empêcher de sombrer. Des tourments, des refus, de la violence, de l’abandon, des passages à terre, la trajectoire d’un homme dans chacun de ses ressauts et ses projections, rythmée par la voix d’Alain Bashung dans ce qu’elle a d’intime et grandiloquent.
Sans perdre le swing
Les spectateurs s’égrènent. Le week-end touche à sa fin. Les familles quittent le ring. Le festival vit ses dernières turbulences avant de finir en fanfare pour ne pas perdre le swing.
