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Sainte-Hélène – Un forcené tire sur les véhicules des pompiers et des gendarmes

Hier soir vers 21h20, les pompiers reçoivent un appel d’un jeune homme qui annonce que son père va mettre fin à ses jours. Quand les secours arrivent avec les gendarmes, le fils et sa mère sont devant chez eux et leur font savoir que l’homme très énervé est armé et va vraiment tirer sur les personnes qui s’approchent.

Les 2 sapeurs pompiers et les 2 gendarmes entreprennent alors de se mettre à couvert plus loin. Ils emmènent avec eux  la femme, son fils pour les mettre à l’abri et enlèvent les 4 armes qui se trouvent suspendues dans la montée d’escalier derrière l’entrée .

Le forcené tire

Mais l’homme n’attend pas qu’ils se soient éloignés, il tire 3 coups sur les sapeurs-pompiers et les militaires. Un gendarme pour éviter les balles, se réfugie en catastrophe derrière un véhicule. Voyant qu’un d’eux est en difficulté et que l’homme fortement armé n’hésite pas à tirer, la brigade de Rambervillers demande du renfort.

Une mobilisation des unités

Le chef d’escadron Cyrille Guiboud-Ribaud, commandant de la Compagnie de Saint-Dié, mobilise le Peloton d’intervention et de surveillance de Saint-Dié, la brigade territoriale de Bruyères, les Communautés de brigades de Raon-l’Étape et de Fraize, et la brigade motorisée de Saint-Dié-des-Vosges. En attendant les renforts, le commandant fait installer un bouclage du périmètre pour isoler la commune et empêcher le forcené de s’enfuir.

Demande de négociateurs et du GIGN

Il met en place un dispositif pour récupérer le gendarme isolé et demande l’appui de négociateurs et du GIGN, qui mobilise le peloton d’intervention de 2e génération de Dijon. Le forcené, 53 ans, tire des rafales de coups de feu à chaque fois que quelqu’un essaie de bouger. Il tire sur les véhicules, en direction du gendarme réfugié derrière. Il est possible que les tirs cherchent à l’atteindre. Dès qu’il essaie de se lever, le forcené tire. L’homme d’origine Serbe, a été inscrit à un club de tir, a eu une expérience militaire forte en Serbie et possède tout un arsenal d’armes. Il a même installé un stand de tir au sous-sol. Ce qui le rend particulièrement dangereux.

Il menace de tirer sur tous ceux qui s’approchent

Les négociations engagées se poursuivront entre 21h45 et 1h, mais restent infructueuses. L’homme refuse  juste de se laisser approcher et menace de tirer sur les gendarmes, s’ils tentent de le faire. Il prétend seulement qu’il est prêt à se rendre le lendemain matin. L’homme a installé un véritable poste de tir dans sa chambre avec plusieurs armes et des caméras qui balaient le secteur. Il tire au moindre mouvement. Il semble qu’il veuille jouer la dernière scène de sa mort dans un combat à mort avec les forces de l’ordre. Le groupe du GI2G est en route, une partie par hélicoptère, mais comme il n’y a pas suffisamment de places, le reste du peloton part par la route.

Il se rend armé jusqu’aux dents

Finalement vers 1h, le forcené fait savoir qu’il veut se rendre, qu’il va descendre et sortir sans arme. Les militaires en profitent pour récupérer le gendarme isolé. L’homme sort … mais il a un fusil en main, à la ceinture un colt a poudre noire et un couteau de chasse. Il a en face un gendarme, et consciemment, il arme son fusil. Le militaire ne lui laisse pas le temps de tirer. L’homme a montré qu’il pouvait le faire. Le gendarme tire sur lui avec un pistolet à impulsions électriques.

Le forcené est neutralisé

L’homme est neutralisé. Les secours interviennent et il est emmené sous bonne garde au Centre hospitalier d’Épinal. Pas moins de 21 impacts ont été constatés sur le véhicule des pompiers et 5 sur celui des gendarmes qui était légèrement en retrait. 63 douilles ont été tirées. Après avoir passé une nuit de dégrisement, l’homme est transféré en garde à vue à la Brigade territoriale de Rambervillers.

Les élus  soulagés

La maire, Jocelyne Viriat, et plusieurs conseillers qui étaient en réunion de conseil municipal, sont soulagés que le forcené ait été neutralisé, sans avoir fait couler de sang ! C’était un homme arrivé dans les Vosges il y a 30 ans, sans casier judiciaire et sans problème sur sa commune, mais visiblement passionné par les armes. La nuit aurait pu être sanglante …

Dimanche

L’homme qui a vu samedi sa garde à vue prolongée, sera déféré pour répondre de tentative de meurtre.

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