SNCF – La grève se poursuit Lundi !

6e jour de grève des cheminots. Les concessions faites par le gouvernement, ne correspondant pas à ce que demandent les syndicats. Ils veulent la réunification de l’entreprise de transport et non pas la séparation en 3 entités. Le gouvernement ne semble pas décidé à revenir sur ce point. Il semble que le conflit soit dans une impasse. la SNCF met en place un plan d’urgence examen.

Aucune sortie de crise à l’horizon, même si d’un coté comme de l’autre, on insiste pour se donner les moyens de mettre fin au conflit ! La SNCF a mobilisé 10 000 agents sur la France pour que les étudiants puissent être prioritaires et qu’ils puissent arriver au centre d’examen à l’heure.

Assistance Exams

Ils ont enfilé des Gilets rouges  «SNCF Assistance-Exams», pour assister les lycéens qui doivent prendre le train pour aller passer, à 8h, la première épreuve de philo, ou à 9h30 le français, pour le bac professionnel. Ils seront prioritaires. La SNCF a dressé une liste des trains garantis.

CGT et Sud veulent la réunification

Le gouvernement a exclu tout report du débat parlementaire et ses dernières concessions sur le projet de loi n’ont pas convaincu la CGT ni Sud Rail. Le projet de réforme prévoit une société mère SNCF, qui piloterait deux entités, SNCF réseau, chargée de l’infrastructure, et SNCF mobiités, chargée de l’exploitation.

“Encore plus de dysfonctionnements” redoutent les syndicats

La SNCF a déjà connu une première division en 1997 avec la création de RFF, en éclatant le système ferroviaire SNCF-RFF en 3 entités,  on ne fera qu’augmenter les dysfonctionnements comme le récent rabotage des quais, les retards en cascade, les incidents à répétitions, les suppressions de trains …”.  Et le gouvernement ne semble pas prêt à “lâcher du lest”.

La CGT s’adresse au Président

Les syndicats demandent aussi une « réhumanisation » des gares et des trains et une amélioration des conditions sociales des cheminots. Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, a adressé un courrier au Président François Hollande pour lui demander d’ouvrir «de vraies négociations» avec la CGT, parce que ce conflit doit s’arrêter !

 

 

 

 

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